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commencement
Contrevents et sables :: WOL'DRUN :: Wør'Melnar :: Irkwalf Melømdra :: Le port
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commencement
par Vivacia Mar 31 Aoû - 11:19
1. Canzone
Une journée magnifique comme tant d’autres, Vive se promenait à travers les étals du marché, non loin du port. Elle avait repéré l’autre jour, une magnifique paire de bottes faites avec le plus beau cuir qui soit et avait envie de les revoir aujourd’hui, juste pour le plaisir de les toucher, car bien sûr, elles étaient hors de prix. Mais qui sait ? Peut-être qu’elle pourrait mendier quelques sels de plus à Dame Alminar’han ?
En attendant, elle croquait à pleine dent dans une belle et juteuse pomme verte que le marchand lui avait jetée avec un clin d’œil. Et Vive l’avait remercié d’une révérence, suivie d’un pas de danse. Le marché était en effervescence, un endroit que la Wol appréciait plus que les vastes couloirs du palais. Ici c’était la vie, les cris, les rires, les appels, ici c’était une rencontre à chaque nouveau stand, et peut-être l’aventure au bout du chemin.
Elle sourit toute seule en rêvassant aux voyages qu’elle pourrait entreprendre, une fois que son maître jugerait sa formation terminée. Mais il lui sembla que ce moment ne viendrait jamais. Elle avait l’impression d’avoir toujours habité la région, alors que ça ne faisait que cinq rêvs qu’elle était là. Plus deux autres depuis qu’elle avait préparé son baluchon pour quitter son foyer. Cinq rêvs, une éternité pour elle…
Cinq rêve depuis que grâce à Yôhn sa route avait croisé celle de Dame Alminar’han. La Wol, une palatine habitant dans le palais du gouverneur avait pris cette gamine enjouée et rebelle sous son aile, espérant en faire quelqu’un de bien. En fait Vive avait rapidement appris les secrets de la belle Wol, une malheureuse infertilité qui l’avait privée d’enfant. Une chance pour Vive. Alminar’han lui avait donc offert de l’instruction, mais surtout avait reconnu en Vive, un talent inné pour les lettres, ainsi qu’une agilité extraordinaire qu’elle avait exploité en lui faisant prendre des cours d’escrime auprès d’un maître d’arme.
Du moins c’était ce que Vive se racontait pour se donner bonne conscience, après avoir harcelé sa bienfaitrice pour apprendre l’art de manier un sabre ! Las ! Son maître d’arme lui avait refilé un fleuret ridicule au grand dam de Vive. Mais le fleuret ne fit pas long feu devant l’entêtement de la jeune Wol.
Perdue dans ses songes, Vive mima la dernière botte apprise par le maître, sous le regard ahuri des passants, mais elle se moquait bien de leur regard. Elle répéta le mouvement une seconde fois, manquant renverser un vieux wol.
- Oups désolée !
Petit haussement d’épaule avant de bondir plus loin, laissant le vieillard secouer la tête de désapprobation. Elle avait presque traversé le marché quand un cri d’enfant lui fit dresser les oreilles. Elle leva le museau, plissa les yeux guettant dans la foule, le visage de celui dont elle avait identifié la voix.
- Vive, Vive, vive !!!
Avec un sourire amusé, elle le regarda pousser et de droite et de gauche pour se frayer un passage. Puis tandis que Pipeau arrivait à sa hauteur, elle lui saisit sa casquette qu’elle fit voler dans les airs, avant de la replacer à l’envers sur sa tête.
- Oh que te voilà bien pressé jeune wol, que t’arrives-t-il ? Aurais-tu par hasard croisé la route du Grand Crick-me-croque ?
Récupérant son souffle, le gamin fronça le museau, vexé.
- Non ! c’est Dame Almina qui m’envoie ! *souffle*Pour te chercher ! *souffle* tu dois rentrer immédiatement !
L’expression de Vive se transforma, d’amusée elle passa à inquiète.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Dame Alminar’han a eu un malaise ? Ce qui par le passé était déjà arrivé.
- Non non, s’empressa de la rassurer le jeune Pipeau. Elle a reçu un courrier et aussitôt elle m’a envoyé te chercher.
- Un courrier ?
Cette fois, la curiosité de Vive fut piquée au vif. Sans plus attendre, elle se mit à galoper en direction du palais, laissant le malheureux Pipeau loin derrière elle, ses courtes pattes ne lui permettant pas la rapidité de Vivacia.
La jeune wol bondit par-dessus les caisses laissées ci et là par les marchands, bouscula encore bien d’autres wol, en leur jetant d’une voix enjouée :
- Pardon !.. Excusez-moi ! … Désolée !
>> suite
Une journée magnifique comme tant d’autres, Vive se promenait à travers les étals du marché, non loin du port. Elle avait repéré l’autre jour, une magnifique paire de bottes faites avec le plus beau cuir qui soit et avait envie de les revoir aujourd’hui, juste pour le plaisir de les toucher, car bien sûr, elles étaient hors de prix. Mais qui sait ? Peut-être qu’elle pourrait mendier quelques sels de plus à Dame Alminar’han ?
En attendant, elle croquait à pleine dent dans une belle et juteuse pomme verte que le marchand lui avait jetée avec un clin d’œil. Et Vive l’avait remercié d’une révérence, suivie d’un pas de danse. Le marché était en effervescence, un endroit que la Wol appréciait plus que les vastes couloirs du palais. Ici c’était la vie, les cris, les rires, les appels, ici c’était une rencontre à chaque nouveau stand, et peut-être l’aventure au bout du chemin.
Elle sourit toute seule en rêvassant aux voyages qu’elle pourrait entreprendre, une fois que son maître jugerait sa formation terminée. Mais il lui sembla que ce moment ne viendrait jamais. Elle avait l’impression d’avoir toujours habité la région, alors que ça ne faisait que cinq rêvs qu’elle était là. Plus deux autres depuis qu’elle avait préparé son baluchon pour quitter son foyer. Cinq rêvs, une éternité pour elle…
Cinq rêve depuis que grâce à Yôhn sa route avait croisé celle de Dame Alminar’han. La Wol, une palatine habitant dans le palais du gouverneur avait pris cette gamine enjouée et rebelle sous son aile, espérant en faire quelqu’un de bien. En fait Vive avait rapidement appris les secrets de la belle Wol, une malheureuse infertilité qui l’avait privée d’enfant. Une chance pour Vive. Alminar’han lui avait donc offert de l’instruction, mais surtout avait reconnu en Vive, un talent inné pour les lettres, ainsi qu’une agilité extraordinaire qu’elle avait exploité en lui faisant prendre des cours d’escrime auprès d’un maître d’arme.
Du moins c’était ce que Vive se racontait pour se donner bonne conscience, après avoir harcelé sa bienfaitrice pour apprendre l’art de manier un sabre ! Las ! Son maître d’arme lui avait refilé un fleuret ridicule au grand dam de Vive. Mais le fleuret ne fit pas long feu devant l’entêtement de la jeune Wol.
Perdue dans ses songes, Vive mima la dernière botte apprise par le maître, sous le regard ahuri des passants, mais elle se moquait bien de leur regard. Elle répéta le mouvement une seconde fois, manquant renverser un vieux wol.
- Oups désolée !
Petit haussement d’épaule avant de bondir plus loin, laissant le vieillard secouer la tête de désapprobation. Elle avait presque traversé le marché quand un cri d’enfant lui fit dresser les oreilles. Elle leva le museau, plissa les yeux guettant dans la foule, le visage de celui dont elle avait identifié la voix.
- Vive, Vive, vive !!!
Avec un sourire amusé, elle le regarda pousser et de droite et de gauche pour se frayer un passage. Puis tandis que Pipeau arrivait à sa hauteur, elle lui saisit sa casquette qu’elle fit voler dans les airs, avant de la replacer à l’envers sur sa tête.
- Oh que te voilà bien pressé jeune wol, que t’arrives-t-il ? Aurais-tu par hasard croisé la route du Grand Crick-me-croque ?
Récupérant son souffle, le gamin fronça le museau, vexé.
- Non ! c’est Dame Almina qui m’envoie ! *souffle*Pour te chercher ! *souffle* tu dois rentrer immédiatement !
L’expression de Vive se transforma, d’amusée elle passa à inquiète.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Dame Alminar’han a eu un malaise ? Ce qui par le passé était déjà arrivé.
- Non non, s’empressa de la rassurer le jeune Pipeau. Elle a reçu un courrier et aussitôt elle m’a envoyé te chercher.
- Un courrier ?
Cette fois, la curiosité de Vive fut piquée au vif. Sans plus attendre, elle se mit à galoper en direction du palais, laissant le malheureux Pipeau loin derrière elle, ses courtes pattes ne lui permettant pas la rapidité de Vivacia.
La jeune wol bondit par-dessus les caisses laissées ci et là par les marchands, bouscula encore bien d’autres wol, en leur jetant d’une voix enjouée :
- Pardon !.. Excusez-moi ! … Désolée !
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Vivacia- Niveau 1
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Date d'inscription : 25/12/2009
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