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Il arrive
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Contrevents et sables :: WOL'DRUN :: Wør'Melnar :: Irkwalf Melømdra :: Le port
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Il arrive
par Vivacia Sam 4 Sep - 10:19
5. << avant
musique: will you follow me
Des jours qu’elle l’attendait, des jours que la nouvelle avait été annoncée, des jours qu’elle se tenait prête, des jours qu’elle venait à chaque fois l’attendre, à la pointe extrême du pic rocheux qui dominait la vallée de sable. Derrière elle, Irkwalf Melomdra se dressait, semblant défier le vent, accueillant en son sein, les voyageurs du désert et tous les marchands du monde. Ultime point de rencontre, cité magnifique à l’amont de tous les chemins.
Et elle, ne rêvait plus que de quitter cet endroit, à bord du plus incroyable des vaissables qui soit.
Et elle comptait bien saisir sa chance, cette incroyable chance de monter à son bord.
Aujourd’hui encore, elle s’était perchée, là, tout au bout, son museau pointant en direction du désert, guettant les signes du vent, les signes du sable, quelque chose, un miracle enfin. Inlassablement son regard parcourait les plaines arides et sableuses, laissant le vent dégager son visage de sa crinière, le regard vif, plein d’espoir.
Battement de cœur, soudain là, sur la ligne de l’horizon, elle perçut une voile, un éclat blanc, un scintillement…
Là, un nuage de sable se souleva, d’un blanc crémeux, se découpant du rouge sable de la plaine. Là, toute une escouade de chars à vent sembla surgir de nulle part. Et son cœur s’emballa quand elle vit la silhouette se découper, jeu d’ombre et de lumière flottant au dessus d’un nuage d’or.
Oh il portait bien son nom. Le soleil faisait éclater le blanc des voiles, et la coque étincelait sous ses rayons, rayons se reflétant sur l’armature enrobant sa proue.
Ils arrivaient, il était là, et Vive malgré le sang qui pulsait dans ses veines à une allure folle, se figea devant le merveilleux spectacle d’un vaissable fendant les dunes de sables. Son esprit s’envola à sa rencontre, voulant raconter milles compliments pour décrire sa beauté, mais nul mot ne pouvait être à la hauteur. Seul le silence se devait d’être le témoin respectueux de l’arrivée du Voldor.
Il avançait vite, glissant sur le sable, accompagné par ce nuage de poussière d’or qui imitait si bien l’écume de la mer. Voiles toutes dehors, gonflées de vent, il fonçait en direction du port, là ou seul les vaissairs et vaissables pouvaient s’amarrer. Sous le regard plein d’étoiles de Vivacia, il fendit le sable, tandis que dans les vergues, elle put voir le travail des gabiers, préparant la manœuvre d’accostage.
Et là-haut, tout là-haut dans la hune, la vigie lui fit soudain un signe, salut amical de celui qui avait reconnu le spectateur admiratif, grâce à sa longue vue. Un signe auquel Vive s’empressa de répondre, d’un ample geste du bras, poussant un cri emporté par le vent, leur souhaitant la bienvenue.
Et tout à coup, tout à son admiration, un Wol surgit devant elle, perché sur sa planche équipée d’une voile particulière. Vive poussa un cri de surprise et tomba en arrière, se retrouvant fesses au sol, bouche bée devant ce guerrier du désert qui la jaugea brièvement, avant de laisser sa planche plonger dans le vide, profitant d’un courant ascendant pour rejoindre l’escadre.
Une fois qu’il eut disparut, elle s’approcha à quatre patte du bord pour voir le Voldor qui s’éloignait. Alors elle se remit de ses émotions, et courut aussi vite que le vent, afin d’être au port quand ils mettraient pied à terre.
musique: will you follow me
Des jours qu’elle l’attendait, des jours que la nouvelle avait été annoncée, des jours qu’elle se tenait prête, des jours qu’elle venait à chaque fois l’attendre, à la pointe extrême du pic rocheux qui dominait la vallée de sable. Derrière elle, Irkwalf Melomdra se dressait, semblant défier le vent, accueillant en son sein, les voyageurs du désert et tous les marchands du monde. Ultime point de rencontre, cité magnifique à l’amont de tous les chemins.
Et elle, ne rêvait plus que de quitter cet endroit, à bord du plus incroyable des vaissables qui soit.
Et elle comptait bien saisir sa chance, cette incroyable chance de monter à son bord.
Aujourd’hui encore, elle s’était perchée, là, tout au bout, son museau pointant en direction du désert, guettant les signes du vent, les signes du sable, quelque chose, un miracle enfin. Inlassablement son regard parcourait les plaines arides et sableuses, laissant le vent dégager son visage de sa crinière, le regard vif, plein d’espoir.
Battement de cœur, soudain là, sur la ligne de l’horizon, elle perçut une voile, un éclat blanc, un scintillement…
Là, un nuage de sable se souleva, d’un blanc crémeux, se découpant du rouge sable de la plaine. Là, toute une escouade de chars à vent sembla surgir de nulle part. Et son cœur s’emballa quand elle vit la silhouette se découper, jeu d’ombre et de lumière flottant au dessus d’un nuage d’or.
Oh il portait bien son nom. Le soleil faisait éclater le blanc des voiles, et la coque étincelait sous ses rayons, rayons se reflétant sur l’armature enrobant sa proue.
Ils arrivaient, il était là, et Vive malgré le sang qui pulsait dans ses veines à une allure folle, se figea devant le merveilleux spectacle d’un vaissable fendant les dunes de sables. Son esprit s’envola à sa rencontre, voulant raconter milles compliments pour décrire sa beauté, mais nul mot ne pouvait être à la hauteur. Seul le silence se devait d’être le témoin respectueux de l’arrivée du Voldor.
Il avançait vite, glissant sur le sable, accompagné par ce nuage de poussière d’or qui imitait si bien l’écume de la mer. Voiles toutes dehors, gonflées de vent, il fonçait en direction du port, là ou seul les vaissairs et vaissables pouvaient s’amarrer. Sous le regard plein d’étoiles de Vivacia, il fendit le sable, tandis que dans les vergues, elle put voir le travail des gabiers, préparant la manœuvre d’accostage.
Et là-haut, tout là-haut dans la hune, la vigie lui fit soudain un signe, salut amical de celui qui avait reconnu le spectateur admiratif, grâce à sa longue vue. Un signe auquel Vive s’empressa de répondre, d’un ample geste du bras, poussant un cri emporté par le vent, leur souhaitant la bienvenue.
Et tout à coup, tout à son admiration, un Wol surgit devant elle, perché sur sa planche équipée d’une voile particulière. Vive poussa un cri de surprise et tomba en arrière, se retrouvant fesses au sol, bouche bée devant ce guerrier du désert qui la jaugea brièvement, avant de laisser sa planche plonger dans le vide, profitant d’un courant ascendant pour rejoindre l’escadre.
Une fois qu’il eut disparut, elle s’approcha à quatre patte du bord pour voir le Voldor qui s’éloignait. Alors elle se remit de ses émotions, et courut aussi vite que le vent, afin d’être au port quand ils mettraient pied à terre.
Vivacia- Niveau 1
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Re: Il arrive
par Vivacia Dim 5 Sep - 12:36
6.
C’est une Vive essoufflée qui arriva au port de sable, tandis qu’une effervescence incroyable y régnait. La rumeur s’était envolée avec le vent se glissant d’une oreille à l’autre pour annoncer l’arrivée de l’escadre d’Or, évènement toujours marquant pour tout habitant du Wol’drun.
S’arrêtant à quelques mètres des limites autorisées pour le public, elle leva le nez vers l’imposant vaissable dont on stabilisait déjà la coque pour qu’elle ne gite pas.
Puis se fut un ballet d’échelles de corde et d’amarres et autres drisses jetées ci et là par-dessus bord pour voir descendre les premiers fréoles, accueillis à terre par le restant de l’escadre qui avaient pour un temps abandonné leurs chars à voiles, planches et autres véhicules à vent. Elle s’amusa du surnom que certains obliques leur donnaient, car à voir autant de monde grouiller autour du navire, ne manquait pas de rappeler ces insectes vifs et bourdonnants.
Vive ne ratait pas une miette du spectacle, se glissant derrière un tas de barrils, puis derrière un stand, chaque fois que quelqu’un venait lui boucher la vue. Elle ne voulait pas être remarquée pour l’instant, car son entrée en scène était prévue pour plus tard. Oui, elle avait tout prévu, afin de se faire remarquer par les fréoles, afin de gagner une place à bord du Voldor.
Pendant un instant, elle oublia ses plans machiavéliques, pour se perdre en admiration devant le magnifique vaissable. Elle comprenait pourquoi tant de Wol abandonnaient femme et enfants pour partir à l’aventure grâce à ce superbe navire. Elle les avait toujours envié et s’était toujours promis que son tour viendrait à elle aussi.
Son tour, c’était aujourd’hui…. Ou jamais ! Vive s’esquiva, aussi vive que le vent.
- Tu l’as remarquée ?
- Ouais, ça fait un moment, encore un voleur des rues, il faudra faire gaffe à nos sels.
- J’sais pas, pas sûr. En tout cas elle nous attendait.
Le wol hocha la tête, en enroulant une des cordes qui leur permettrait de décharger la marchandise.
Plus tard alors qu’ils déchargeaient le fret destiné au seigneur marchand, il la repéra à rôder à nouveau autour des caisses de marchandise, et fit aussitôt signe à son collègue, Djin un fleuron de premier ordre.
- La revoilà…
En effet, Vive était là, attendant le moment propice pour agir. Legraff devait attendre son signe avant de s’avancer. Et c’est justement parce que les deux fréoles avaient leur attention fixée sur Vive qu’ils ne virent pas Legraff débouler, pour leur voler une des petites caisses du chargement.
- Hey mais !! Sale petit voleur !! jura le wol.
Mais avant qu’il n’ait eu le temps d’agir, Vive était déjà dans la place, bondissant avec une agilité incroyable par-dessus un étal, puis ensuite par-dessus des porcs qui venaient librement se promener à travers tout ce joyeux cafarnaum. Elle avait laissé suffisamment prendre de distance à Legraff pour que son « intervention » paraisse des plus spectaculaires. Tout avait été prévu. Elle bondit encore et encore, sauta sur une charrette à bœufs qui libérée de ses animaux de trait avant basculé vers l’avant, et sous l’impulsion de Vive, bascula telle une balancelle vers l’arrière, renversant son chargement. Mais Vive avait déjà bondit plus loin, semant une véritable zizanie derrière elle.
Au moment opportun, elle fit un bond encore plus impressionnant que les autres, et plaqua Legraff au sol. Il fit mine de lui donner un coup de poing, mais elle esquiva avec adresse et s’empara du butin du voleur. Legraff en profita pour s’esquiver, mais Vive le laissa partir, ayant sauvé la marchandise des fréoles. En un bond, elle fut debout, sa caisse sous le bras, et tout sourire s’apprêtait à se retourner pour accomplir le reste de son plan quand une main la saisit par le cou et serra sa prise de façon à ne plus la laisser s’enfuir, lui arrachant un cri de surprise étranglé.
- Alors petite voleuse ? On voulait nous dérober notre précieuse marchandise ?
Vive songea à lui filer un coup dans les tibias, mais fuir était une solution de coupable. Et elle n’était pas coupable des tords qu’on lui attribuait.
- Lâchez-moi ! protesta-t-elle, en essayant de se défaire de la prise sans aucun succès.
- Ah non, à présent que je t’ai attrapée petite voleuse, je ne vais pas te lâcher de sitôt.
- Mais je ne vous ai rien volé, je voulais juste…
- Tu entends ? Elle dit qu’elle n’a rien volé, s’esclaffa le wol en regardant Djin le rejoindre. Alors qu’elle porte la preuve de sa culpabilité ! Et ça c’est quoi ? Dit-il en lui arrachant la caisse des mains.
- Mais je voulais vous la rapporter !
- Ben voyons !! Gontran était hilare. Il en avait déjà vu des voleurs, mais des comme ça. Tu entends ça, Djin ? Elle voulait nous la ramener !
- Je vois ça…
Vive releva le museau et reconnut le wol qui l’avait surprise sur la crête des falaises tout à l’heure. Elle baissa ses oreilles en arrière, sentant soudain que c’était mal parti pour elle.
C’est une Vive essoufflée qui arriva au port de sable, tandis qu’une effervescence incroyable y régnait. La rumeur s’était envolée avec le vent se glissant d’une oreille à l’autre pour annoncer l’arrivée de l’escadre d’Or, évènement toujours marquant pour tout habitant du Wol’drun.
S’arrêtant à quelques mètres des limites autorisées pour le public, elle leva le nez vers l’imposant vaissable dont on stabilisait déjà la coque pour qu’elle ne gite pas.
Puis se fut un ballet d’échelles de corde et d’amarres et autres drisses jetées ci et là par-dessus bord pour voir descendre les premiers fréoles, accueillis à terre par le restant de l’escadre qui avaient pour un temps abandonné leurs chars à voiles, planches et autres véhicules à vent. Elle s’amusa du surnom que certains obliques leur donnaient, car à voir autant de monde grouiller autour du navire, ne manquait pas de rappeler ces insectes vifs et bourdonnants.
Vive ne ratait pas une miette du spectacle, se glissant derrière un tas de barrils, puis derrière un stand, chaque fois que quelqu’un venait lui boucher la vue. Elle ne voulait pas être remarquée pour l’instant, car son entrée en scène était prévue pour plus tard. Oui, elle avait tout prévu, afin de se faire remarquer par les fréoles, afin de gagner une place à bord du Voldor.
Pendant un instant, elle oublia ses plans machiavéliques, pour se perdre en admiration devant le magnifique vaissable. Elle comprenait pourquoi tant de Wol abandonnaient femme et enfants pour partir à l’aventure grâce à ce superbe navire. Elle les avait toujours envié et s’était toujours promis que son tour viendrait à elle aussi.
Son tour, c’était aujourd’hui…. Ou jamais ! Vive s’esquiva, aussi vive que le vent.
- Tu l’as remarquée ?
- Ouais, ça fait un moment, encore un voleur des rues, il faudra faire gaffe à nos sels.
- J’sais pas, pas sûr. En tout cas elle nous attendait.
Le wol hocha la tête, en enroulant une des cordes qui leur permettrait de décharger la marchandise.
Plus tard alors qu’ils déchargeaient le fret destiné au seigneur marchand, il la repéra à rôder à nouveau autour des caisses de marchandise, et fit aussitôt signe à son collègue, Djin un fleuron de premier ordre.
- La revoilà…
En effet, Vive était là, attendant le moment propice pour agir. Legraff devait attendre son signe avant de s’avancer. Et c’est justement parce que les deux fréoles avaient leur attention fixée sur Vive qu’ils ne virent pas Legraff débouler, pour leur voler une des petites caisses du chargement.
- Hey mais !! Sale petit voleur !! jura le wol.
Mais avant qu’il n’ait eu le temps d’agir, Vive était déjà dans la place, bondissant avec une agilité incroyable par-dessus un étal, puis ensuite par-dessus des porcs qui venaient librement se promener à travers tout ce joyeux cafarnaum. Elle avait laissé suffisamment prendre de distance à Legraff pour que son « intervention » paraisse des plus spectaculaires. Tout avait été prévu. Elle bondit encore et encore, sauta sur une charrette à bœufs qui libérée de ses animaux de trait avant basculé vers l’avant, et sous l’impulsion de Vive, bascula telle une balancelle vers l’arrière, renversant son chargement. Mais Vive avait déjà bondit plus loin, semant une véritable zizanie derrière elle.
Au moment opportun, elle fit un bond encore plus impressionnant que les autres, et plaqua Legraff au sol. Il fit mine de lui donner un coup de poing, mais elle esquiva avec adresse et s’empara du butin du voleur. Legraff en profita pour s’esquiver, mais Vive le laissa partir, ayant sauvé la marchandise des fréoles. En un bond, elle fut debout, sa caisse sous le bras, et tout sourire s’apprêtait à se retourner pour accomplir le reste de son plan quand une main la saisit par le cou et serra sa prise de façon à ne plus la laisser s’enfuir, lui arrachant un cri de surprise étranglé.
- Alors petite voleuse ? On voulait nous dérober notre précieuse marchandise ?
Vive songea à lui filer un coup dans les tibias, mais fuir était une solution de coupable. Et elle n’était pas coupable des tords qu’on lui attribuait.
- Lâchez-moi ! protesta-t-elle, en essayant de se défaire de la prise sans aucun succès.
- Ah non, à présent que je t’ai attrapée petite voleuse, je ne vais pas te lâcher de sitôt.
- Mais je ne vous ai rien volé, je voulais juste…
- Tu entends ? Elle dit qu’elle n’a rien volé, s’esclaffa le wol en regardant Djin le rejoindre. Alors qu’elle porte la preuve de sa culpabilité ! Et ça c’est quoi ? Dit-il en lui arrachant la caisse des mains.
- Mais je voulais vous la rapporter !
- Ben voyons !! Gontran était hilare. Il en avait déjà vu des voleurs, mais des comme ça. Tu entends ça, Djin ? Elle voulait nous la ramener !
- Je vois ça…
Vive releva le museau et reconnut le wol qui l’avait surprise sur la crête des falaises tout à l’heure. Elle baissa ses oreilles en arrière, sentant soudain que c’était mal parti pour elle.
Vivacia- Niveau 1
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Re: Il arrive
par Vivacia Mar 7 Sep - 17:51
7.
Vive regarda le grand mâle croiser ses bras calmement, et ne cilla pas quand il la fixa avec insistance.
- Lâche là.
- Quoi ?
- Lâche là, j’te dis.
A contrecoeur, Gontran s’exécuta. Vive lui jeta un regard assassin, tandis qu’elle réajustait sa tenue. Culotte de marin, corset sur une chemise ample. Elle portait son nouveau baudrier et surtout, le sabre dans son fourreau. A sa tête, elle avait noué le foulard rouge vif dont seul dépassaient ses oreilles qu’elle tenait à présent redressées, curieuses…
- Que voilà une drôle de tenue pour une voleuse des rues. Et cette arme, c’est ton dernier butin ?
Djin avança sa main, mais Vive s’écarta promptement sans faire mine toutefois de fuir, elle s’était déplacée d’un mètre surprenant du fait le fleuron. Elle était plutôt rapide.
- Cette arme est un présent de… Elle s’interrompit, elle avait failli se vendre… d’un ami…
Elle s’en voulut de manquer autant de crédibilité, mais elle n’avait pas prévu de passer pour la voleuse dans cette histoire. Oh la caisse, elle avait failli oublier. Elle la lui tendit.
- Ceci vous appartient.
- Merci.
- Tu ne vas pas la croire ?
- Je ne suis pas une voleuse, sur ma tête, je le jure.
Et à son plus grand étonnement, Djin éclata de rire. Elle fronça les sourcils, tête inclinée, ne comprenant pas ce qui avait provoqué son hilarité.
- Et bien je veux bien te croire. Quel est ton nom petite ?
- Vivacia Etincelle !
- Oh je vois, quel étrange prénom que voilà. Et que faisais-tu dans le coin, Vivacia ?
- Je….. je cherchais du travail. Répondit-elle timidement et puis soudain, saisissant sa chance, elle ajouta avec précipitation. Est-ce que vous savez si vos capitaines cherchent des ….défenseurs en ce moment ?
- Défenseur ?? mouahahaha…. Cette gamine est folle ! Allez viens Djin, on a assez perdu notre temps.
Mais Djin n’avait pas bougé. Il continuait d’observer la jeune Wol dont le culot monstre l’avait impressionné, de même qu’autre chose qu’il percevait dans son vif.
- Défenseur hmm ? Ecoute-moi Vivacia. Je doute que les capitaines t’engagent en tant que défenseur, pourtant, quelque chose me dit que tu pourrais être utile à l’escadre. Et j’ai envie de voir ce que tu vaux en combat. Viens donc nous trouver ce soir au cirque de sable, nous y organisons une fête et tout le monde y est invité. Tu me montreras ce que tu sais faire. Et qui sait ? Peut-être sauras-tu impressionner nos capitaines.
Le Wol lui adressa un sourire un peu moqueur puis s’en retourna à son travail, laissant Vive digérer ses paroles.
Vive regarda le grand mâle croiser ses bras calmement, et ne cilla pas quand il la fixa avec insistance.
- Lâche là.
- Quoi ?
- Lâche là, j’te dis.
A contrecoeur, Gontran s’exécuta. Vive lui jeta un regard assassin, tandis qu’elle réajustait sa tenue. Culotte de marin, corset sur une chemise ample. Elle portait son nouveau baudrier et surtout, le sabre dans son fourreau. A sa tête, elle avait noué le foulard rouge vif dont seul dépassaient ses oreilles qu’elle tenait à présent redressées, curieuses…
- Que voilà une drôle de tenue pour une voleuse des rues. Et cette arme, c’est ton dernier butin ?
Djin avança sa main, mais Vive s’écarta promptement sans faire mine toutefois de fuir, elle s’était déplacée d’un mètre surprenant du fait le fleuron. Elle était plutôt rapide.
- Cette arme est un présent de… Elle s’interrompit, elle avait failli se vendre… d’un ami…
Elle s’en voulut de manquer autant de crédibilité, mais elle n’avait pas prévu de passer pour la voleuse dans cette histoire. Oh la caisse, elle avait failli oublier. Elle la lui tendit.
- Ceci vous appartient.
- Merci.
- Tu ne vas pas la croire ?
- Je ne suis pas une voleuse, sur ma tête, je le jure.
Et à son plus grand étonnement, Djin éclata de rire. Elle fronça les sourcils, tête inclinée, ne comprenant pas ce qui avait provoqué son hilarité.
- Et bien je veux bien te croire. Quel est ton nom petite ?
- Vivacia Etincelle !
- Oh je vois, quel étrange prénom que voilà. Et que faisais-tu dans le coin, Vivacia ?
- Je….. je cherchais du travail. Répondit-elle timidement et puis soudain, saisissant sa chance, elle ajouta avec précipitation. Est-ce que vous savez si vos capitaines cherchent des ….défenseurs en ce moment ?
- Défenseur ?? mouahahaha…. Cette gamine est folle ! Allez viens Djin, on a assez perdu notre temps.
Mais Djin n’avait pas bougé. Il continuait d’observer la jeune Wol dont le culot monstre l’avait impressionné, de même qu’autre chose qu’il percevait dans son vif.
- Défenseur hmm ? Ecoute-moi Vivacia. Je doute que les capitaines t’engagent en tant que défenseur, pourtant, quelque chose me dit que tu pourrais être utile à l’escadre. Et j’ai envie de voir ce que tu vaux en combat. Viens donc nous trouver ce soir au cirque de sable, nous y organisons une fête et tout le monde y est invité. Tu me montreras ce que tu sais faire. Et qui sait ? Peut-être sauras-tu impressionner nos capitaines.
Le Wol lui adressa un sourire un peu moqueur puis s’en retourna à son travail, laissant Vive digérer ses paroles.
Vivacia- Niveau 1
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Re: Il arrive
par Muage Mar 7 Sep - 19:00
L'impatient Legraff ne put se retenir plus longuement. Il se précipita vers Vive, et l'apostropha.
-"Alors, ça a marché ?"
Là-bas, à quelques mètres, Djin cessa de marcher.
-"Alors, ça a marché ?"
Là-bas, à quelques mètres, Djin cessa de marcher.
Muage- Admin
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Re: Il arrive
par Vivacia Mar 7 Sep - 21:30
8.
Si tant est qu’un Wol puisse rougir, Vive aurait sans doute viré au cramoisi. Elle fila une claque monumentale au malheureux Legraff qui couina et se protégea la joue de sa main, la dévisageant, yeux écarquillés, tandis que Vive enchaînait :
- Comment oses-tu revenir ici après avoir voulu voler ces gens ? Malheureux !! Attend que je t’attrape, et tu payeras pour ton crime !!!
Vive lui colla un coup de pied au postérieur qui faillit renverser Legraff et siffla entre ses dents.
-cours !! mais cours bon sang !!
Et après un regard à peine au Wol fréole, elle commença à caracoler derrière Legraff, priant pour que le Wol se laisse tromper par ce numéro. Mais flûte et crotte de bique, pourquoi tout avait tourné aussi mal ? Oh et puis peu importe, elle l’avait son « entrevue » … ce soir… elle comptait bien être là.
Passé le premier angle de la rue, elle ralentit le pas, et Legraff ne tarda pas à en faire pareil. Il se retourna hérissé de colère, et se frotta la joue :
- Nom d’un béhir !! ça va pas de me frapper comme ça ? J’ai cru que tu m’avais décroché la mâchoire !
- Désolée Legraff…. Vraiment désolée mais.. je t’avais diiiit de m’attendre à la anse au thé. Roh tu as failli tout faire rater !!
- Beuh quand même, tu y as été fort !
- Fallait que je sauve les apparences ! bon…. Normalement ce soir je dois aller les voir. Il veut voir comment je combats !
Vive jubilait.. Elle se mit à sautiller sur place, oubliant les misères de Legraff et mimant les coups qu’elle ne manquerait pas de mettre à ce Wol. Oui, elle lui montrerait de quel vif elle était faite !
>> suite
Si tant est qu’un Wol puisse rougir, Vive aurait sans doute viré au cramoisi. Elle fila une claque monumentale au malheureux Legraff qui couina et se protégea la joue de sa main, la dévisageant, yeux écarquillés, tandis que Vive enchaînait :
- Comment oses-tu revenir ici après avoir voulu voler ces gens ? Malheureux !! Attend que je t’attrape, et tu payeras pour ton crime !!!
Vive lui colla un coup de pied au postérieur qui faillit renverser Legraff et siffla entre ses dents.
-cours !! mais cours bon sang !!
Et après un regard à peine au Wol fréole, elle commença à caracoler derrière Legraff, priant pour que le Wol se laisse tromper par ce numéro. Mais flûte et crotte de bique, pourquoi tout avait tourné aussi mal ? Oh et puis peu importe, elle l’avait son « entrevue » … ce soir… elle comptait bien être là.
Passé le premier angle de la rue, elle ralentit le pas, et Legraff ne tarda pas à en faire pareil. Il se retourna hérissé de colère, et se frotta la joue :
- Nom d’un béhir !! ça va pas de me frapper comme ça ? J’ai cru que tu m’avais décroché la mâchoire !
- Désolée Legraff…. Vraiment désolée mais.. je t’avais diiiit de m’attendre à la anse au thé. Roh tu as failli tout faire rater !!
- Beuh quand même, tu y as été fort !
- Fallait que je sauve les apparences ! bon…. Normalement ce soir je dois aller les voir. Il veut voir comment je combats !
Vive jubilait.. Elle se mit à sautiller sur place, oubliant les misères de Legraff et mimant les coups qu’elle ne manquerait pas de mettre à ce Wol. Oui, elle lui montrerait de quel vif elle était faite !
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