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Jouer les filles de l'air

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Message par Khäm'Sîn Lun 6 Sep - 17:25

Mon pays, c’était la vie mon pays…
Ecoute, enfant du vent :
Tu n’as pas la fièvre.
Ecoute ces pas qui marchent pesamment,
Qui piétinent tes rêves.
Ecoute, enfant des dunes :
Tu n’es pas apprivoisé.
Vois ces ombres sous les lunes,
Qui veulent t’entraver.
Ecoute, enfant du désert :
Le contre des Hordiers
Ton sang et ton air
Ecoute le chant de ta liberté,
Et ta prunelle décidée,
S’allume aux splendeurs de l’idée,
Au pourpre du Vent dans nos drapeaux
.




Nous sommes en 2258, et les dernières armées Wol – l’ultime espoir ! – se tassent comme ils peuvent dans les Oasis du Désert de Sel.
Il y a des guerriers blessés, des enfants, des femelles, des mâles, du sang, des protecteurs qui ont perdu leurs protégés et qui n’ont plus rien dans les yeux que la lueur de l’animal acculé au bord du mur et qui en sent la pierre froide. Il y a là des mômes, des petits vieux, des petites vieilles, des jeunes et des Wols qui n’ont jamais rien fait à personne, des salauds qui ont tout fait à tout le monde, des idiots, des mères sans enfants et des enfants sans parents. Dans les rues de Kulwul Dun, derrière les barricades, il n’y a plus de différence entre l’épicier, l’Oblique de passage et les prêtresses du temple.
Il n’y a plus de différences parce que nous savons tous que nous allons perdre. Dans quelques instants, les Ekes déborderont la prochaine ligne et atteindront les entrées des Jardins Sacrés de Kuwul Dun ; alors, la Reine Blanche, Akulwa Korun, abdiquera en bonne et due forme. Comme ont plié les Seigneurs des autres contrées du Wol’Drun.
Tout le monde le sait, sauf moi. J’ai alors 30 rêvs, je suis une princesse et je n’ai jamais vu la guerre, ni la mort, ni la défaite. C’est la première fois que je les rencontre. Parce que. Il faut bien. Un jour.

Je m’appelle Kham’Sîn, et je suis la fille de la Reine Blanche. Au pays, tout le me connaît. J'ai mauvaise réputation... [...]
Maintenant que l’Eken-Tankra piétine mon pays, cela a-t-il encore de l’importance ? Je vais crever ici. Je veux crever ici. Ils ne m’auront jamais vivante.
Les Ekes sont temporairement repoussés par les sorts conjugués de nos feuleurs, sourciers, soigneurs…Je sens ma mère me serrer l’épaule. Echara, plus loin, use à son tour de ses derniers sortilèges. Je ne sais rien faire de tout cela. Je ne sais même pas me battre. J’ai mal au cœur. J’ai peur. Sur le cadavre d’un de mes frères, je trouve une lame. Je la soulève et l’enserre.
L’armée verte écrase nos forces si facilement que c’en est écœurant. Ebahies, les religieuses reculent. Elles ont la Foâ – mais pas la foi, la fidélité et la force d’y croire encore. Seule Echara, les pattes pendantes, est restée en position, près des derniers survivants – pour la plupart, des blessés à qui nous prodiguons les premiers secours. Mais personne ne semble la viser.
Il y a un flottement dans la troupe Eke. Qui s’ouvre pour laisser passer un messager escortés de deux guerriers Ekes. Ils vont demander notre reddition. Et ma mère va signer. Parce que c’est la chose la plus sage à faire.
La Reine avance. Son poil blanc est tâché de sang. Son regard est las. Mais il suffit d’un seul de ses gestes pour que l’attention pivote vers elle. Elle va à la rencontre de l’être-vert. On les entend vivement discuter.
Puis, très lentement, la Reine se met à genoux sur le sol et jure fidélité à l’Empereur.
Ça y est. C’est fini. Tout le monde comprend. Personne ne bouge.
Je resserre ma poigne sur l’épée. Je voudrais me jeter sur le messager et en finir maintenant. Je ne veux pas abandonner. Maintenant. Pas. Mais j’ai trop peur. La honte me ronge, mais je ne peux pas…je ne peux rien. Brusquement, les deux Ekes accompagnant le messager s’avancent vers moi. Je recule, manque trébucher sur un blessé. Je lève l’épée et lance un coup, par pur instinct. Mon coup est maladroit et imprécis, ils n’ont même pas besoin d’esquiver. On me crie d’arrêter, mais le sang bourdonne à mes oreilles et je n’écoute pas. Je lance un autre coup ; cette fois, l’air vivement agacé, l’un des guerriers pare le coup avec sa hache et me désarme aisément. Puis son visage se tord soudainement dans une grimace abjecte, sans raison apparente [...]
Puis c’est un coup derrière ma nuque ; je m’effondre sur le sol. Je devine le regard d’Echara qui s’est refugiée dans les bras de ma mère et qui pleure à chaudes larmes.

Et d'un seul coup, je vois une grande pierre qui résonne au Vent, immense, posée dans un écrin de bois et d'eau, et Echara qui y entre, à ma place ! ...

"Non ! ça suffit !"

Je me redresse vivement sur mon lit et saisit ma gueule entre mes pattes, comme si cela aurait pu contenir le flot d'images qui s'y déversent.
Un rêve, raisonnai-je froidement. Un rêve éveillé par le travail du psioniciste.

A force d'inspirations et d'expirations ordonnées, je retrouve le contrôle de mon âme agitée. Je déteste ces moments où, en pleine nuit, le subconscient reprend le contrôle de mon âme et dégoise sa litanie d'émotivité dans mon oreille...ce n'est pas le moment de se laisser aller...il faut être plus forte. Plus forte si je veux maîtriser mon Art.

A tatons, j'allume quelques bougies et, décidée, saisit un traité en wol ancien et en entreprend la lecture.
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Message par Khäm'Sîn Lun 6 Sep - 18:21

Khäm’Sîn était le genre de Wol qui pouvait lire les œuvres du Scribe Eole sans sourciller et même avec du plaisir. Et ça, le très humble domestique Désiré Je-t’éclate-la-Gueule, certainement un des Ekes les plus inintéressants d’Anamna et accessoirement le meilleur balayeur qui foulé ces terres, avait du mal à le concevoir.
Pour commencer, la louve en avait dans sa chambre une étagère complète (ce qui ne manquait pas de faire persifler son « maître à penser » et éducateur, comme ils disent ) parmi lesquels la main curieuse pouvait trouver Retour de vent, force de Coriolis et vortex, De la coagulation des vents et du fondement du vif, Etude hypothétique des liens unissant fluctuation et chrones.

En l’occurrence, la main curieuse et balayeuse de Désiré Je-t’éclate-la-Gueule aurait bien du mal à y retrouver quoi que ce soit puisqu’il était plus ou moins manchot (son handicap ne faisait d’ailleurs qu’accroître sa réputation d’exceptionnel balayeur) et, de plus, illettré.

Des mots de quatre syllabes, des phrases sans virgule et comportant des mots comme ‘consubstantiel’, ‘classifications et variations’, Khäm’Sîn pouvait tout lire et on aurait dit que la Palatine passait le plus clair de son temps la truffe dans le museau à approfondir son ‘wol ancien’ et autre ‘runique du Vent.’ Désiré parlait l’Eke et encore, c’était quand même vachement pas facile. Tout ceci lui déplaisait bien sûr beaucoup, d’autant plus qu’il était assigné à l’entretien de ces quartiers et qu’il se sentait toujours mal à l’aise avec la liberté dont jouissait la Wol. Les Vents par-ci, par-là, et tout le monde qui accoure à ses petits soins…ah, si c'était lui, foi de Désiré Je-t’éclate-la-Gueule, ça ne se serait pas passé comme ça ! Les prisonniers seraient pendus comme des porcs au plafond et équarris vite fait bien fait ! On se serait pas embêté à garder des princesses pour des raisons politiques dont on voyait peu l’intérêt. Si encore, on asservissait correctement les contrées Wol et qu’on pillait, violait et tuait, mais non !

On pouvait dire que pour sa race, la donzelle possédait une pondération et une vision de l’ordre agréable aux esprits et elle ne faisait pas tâche dans les réunions où la conviait avec courtoisie le Braw Wortun. Elle s’était copieusement intéressée à l’Eken-Tankra et respectait toujours l’Empereur dans ses paroles. Niveau je-fais-la-tapisserie, elle tapait plutôt haut la gonz et elle était plutôt bien tolérée dans le château.

N’empêche. Désiré n’était pas devenu le meilleur balayeur du monde en faisant confiance aux crins étrangers.

Il déboula donc, son balai dans une main et…dans son unique main donc, dans la chambre bourrée de fric et d’ameublement pédant de la louve.

Sa jambe de bois l’ayant annoncé bien avant lui, la Wol avait déjà refermé son traité sur ses genoux, et son regard de chien battu (littéralement) vint trouver celui de goret consanguin de Désiré.

« …oui ? » s’enquit-elle.
« Euh…ben…euh… »

Désiré eût soudain une sensation curieuse et singulière. Il n’arrivait plus à…se concentrer…

« C’est le..le..le truc, là… »
« Le Braw Wortun ? »
« Ouais, lui, là..ben…il… »
« Me demande d’assister à une affaire publique ? »
« Exact. Et pis…euh…. »
« Rajmed et Séonine attendent que je finisse de me préparer au bout du couloir, et vous êtes envoyé pour me prévenir ? »
« …c’ça. » fit Désiré d’une toute petite voix, mais reconnaissante.

Les yeux clairs ne le quittaient pas, et la sensation non plus. Il repensait à ce jour lointain où il avait bâti sa première maquette…et celui où son épouse lui avait offert ce balai en bois de rouge…il se sentait allé vers ces souvenirs…

Puis il se ressaisit et fixa d’un œil torve la jeune louve. Quelque chose chez elle le dérangeait, mais il ne saurait dire quoi.

« Vaudrait mieux vous dépêcher, ma demoiselle », ajouta-t-il malgré tout pour la forme.

Il s’empressa de quitter la pièce, refoulant cette sensation de trouble – c’est à cause des livres bizarres ! – et retournant à ses tâches ménagères dont il tirait la plus grande fierté.

Restée seule, Khâm’Sîn prit une grande inspiration. Elle était passée près ! Si près ! Si n’importe qui apprenait à quel point elle savait désormais maîtrises les pouvoirs de l’esprit, elle ne donnait pas cher de sa peau, otage ou non ! Dès qu’elle avait perçu le Vif de Rajmed et Séonine, elle s’était empressée de terminer ses expériences sur les esprits sans défense des extérieurs qu’elle percevait à travers les murs, mais n’avait pas prévu que Désiré rentre à ce moment-là…il avait fallu jouer de finesse pour se retirer sans affecter l’esprit.

Mais il n’y avait désormais plus de doute à avoir. Elle avait réuni assez de connaissance et de talents.
Que pour l’instant, son éducateur ne soupçonnait pas encore. Mais il devinerait vite…

Le Vent était bon aujourd’hui. D’après ses prévisions, il le serait encore durant la nuit. Demain, elle pensait que des bourrasques se lèveraient, ponctuées de turbules. Son plan en souffrirait.

La blanche Wol se leva d’un coup brusque et coiffa rapidement sa longue tignasse argentée, avant de rajuster sa toge émeraude par un cordon doré, et sortit d’un pas raide de la pièce. Elle fit semblant de chercher des yeux les deux Ekes qui se devaient de l’accompagner et se laissa accompagner, le port noble et altier.

A l’intérieur d’elle-même, elle dût se forcer au calme pour apaiser son esprit. Les Ekes manifestaient eux aussi une certaine habileté dans le domaine psychique, quoi qu’ils tirassent leurs compétences de leur force seule et non de leur lien au Vent. Bref, il fallait refouler ces sensations turbulentes là, au fond, bien au fond, cadenassées sous ses barrières mentales, et faire comme si de rien n’était.

Mais bientôt, c’en serait fini de ces cachotteries.
Khäm'Sîn
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Message par MøW Sam 18 Sep - 19:56

La jeune Wol fut menée dans une vaste pièce dans laquelle s'entassait une multitude d'Ekes, dont la plus grande majorité était des soldats. Avec leurs armures, leurs armes, leur taille et leur faciès et leurs bras couturés de cicatrices, cela avait quelque chose d'impressionnant. Sans compter qu'elle, toute blanche, au milieu de cet océan vert et brun, aux reflets métalliques, cela avait quelque chose d'un peu flippant.

Mais le plus poignant fut de voir, dans une cage de fer un grand Eke, qui se tenait debout, comme étranger à ce lieu, alors que Khäm'sîn comprenait qu'il était l'objet de cette étrange réunion.

Elle fut menée à un siège à côté ce celui où, ainsi qu'elle le pensait, allait s'asseoir Kekorg Akturekk.

Peu de temps après, il fut annoncé, et il entra au son martial des saluts des Ekes, le plus souvent fait avec leur poing venant claquer contre leurs armures et avec une sorte de grognement bestial. Khäm'sîn était habituée, mais ne parvenait pas à ne pas s'en étonner à chaque fois : dans ce cérémonial, aucun ne s'inclinait jamais. L'Eke était d'une fierté, d'une arrogance qui l'empêchait de le faire, surtout en public.

Quand l'Administrateur Impérial fut entré, il se tourna vers la jeune Wol et lui dit dans sa langue :
"J'ai voulu que vous assistiez à ce jugement, car il vous éclairera sur la société Eke et sa justice".

Puis, il repassa en Eke. Tout le reste se passa d'ailleurs en Eke, ce qui mit à rude épreuve la connaissance de cette langue qu'en avait Khäm'sîn. Mais elle parvint à comprendre que l'Eke jugé avait été un grand chef militaire, commandant une unité appelée les Corbeaux. Le reste fut essentiellement une longue énumération de ce qui semblait être des lâchetés, des abandons de poste et même, cerise sur le gâteau, une trahison. L'attaque était menée par un Eke qui devait paraître arrogant même pour les siens. C'est dire l'effet qu'il fit sur la Wol. Il ressortait même une haine viscéral de celui-ci contre l'Eke enfermé.

Finalement, la défense fut autorisée à parler, et elle opposa des victoires et de nombreux témoignages du courage incroyable de l'Eke dans la cage en fer. Khäm-sîn en vint presque à l'admirer jusqu'à ce qu'elle réalise que tous les récits racontaient des combats, des batailles contre son peuple. A écouter la défense, cet Eke était même un artisan majeur de leur victoire. Elle commença à se lasser de tout cela, quand finalement la parole revint à l'Eke.

"Je n'ai rien à ajouter à ce que mes hommes ont dit de moi. Quand à mon chef, vous vous rendrez compte par vous-même, tôt ou tard, que c'est un incompétent. Condamnez-moi pour avoir dit cela, mais ne me condamnez pas pour faiblesse devant l'ennemi ou encore trahison. Jamais je n'ai cédé devant le moindre adversaire. Jamais je n'ai trahi. Je ne suis entré dans la cité Eke que pour éviter un bain de sang inutile et une défaite de nos troupes. C'est tout ce que j'ai à dire. Et pas pour ma défense, car seuls ceux qui ont quelque chose à se reprocher doivent se défendre."

Kekorg Akturekk regarda le général et le prisonnier.
"Pourtant, c'est parce que ton attaque a échoué que celle du Général a été connu de nos ennemis. Par ta faute, nombre des nôtres sont morts. Tu les as trahis, tu as trahi ton général, tu m'as trahi moi et tu as trahi ton Empereur. Qui plus est, toi qui met en avant ton courage, peux-tu me dire où tu fus trouvé ?"

Le prisonnier refusa de répondre. Finalement, ce fut le général qui intervint.

"Mes hommes l'ont trouvé alors que les Wols l'avaient condamné à la ventilation. Cela signifie donc soit qu'il était de mèche avec eux et qu'il a été abandonné une fois devenu inutile, soit, pire, qu'il s'est rendu."

Un murmure de colère traversa la foule.

"Bah, la chose est évidente, il s'est comporté comme tous les traîtres, comme un pleutre. Traître et pleutre, voilà deux combinaisons insupportables pour moi. Korp, en tant qu'ancien officier à qui ton commandant a déjà généreusement offert la possibilité de te racheter, je n'aurais donc aucune clémence. Tu seras écartelé jusqu'à déchirement, puis ta tête sera tranchée et tes restes équarris. Ensuite, tout sera dispersé dans le désert et l'Océan pour que jamais tu ne présentes devant notre Père car je ne veux pas lui faire honte."

La salle salua bruyamment le verdict, montrant sa satisfaction. L'Eke, dont elle connaissant le nom maintenant, Korp, ne dit rien. Pour autant, elle sentait en lui une aura que n'avait pas le général, une grandeur d'âme qui avait sans doute fait sa perte. Comme le disait le nouvel adage, soit intelligent chez les Ekes et tu seras bien le seul.

Finalement, quand l'Administreur se leva, il lui fit signe de le suivre.

Quand ils eurent quitté la salle, l'Administrateur étant de nouveau salué, et Khäm'sîn ayant le droit au mieux à un reniflement de mépris, mais le plus souvent à l'ignorance suprême, ce dernier se tourna vers la jeune Wol.

- Alors, que pensez-vous de cette affaire ?
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