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Une surprise pénible
Contrevents et sables :: WOL'DRUN :: Møuf'Derwølf :: Kulwul Dun :: Le Palais de l'Administrateur Impérial
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Une surprise pénible
- Est-ce que quelqu'un peut me dire ce que fait ce Vaissable ici ? Est-ce que quelqu'un peut me dire pourquoi il vient de s'ancrer MAIN-TE-NANT ??
Le Braw Wortun faisait les cent pas dans la salle de réunion. Pas un Eke, ni le chef de sa Garde Privée, ni le colonel commandant le régiment donc l'état-major et une compagnie était installé ici, ni les principaux responsables, ne trouvaient à répondre. Et en fait, ils préféraient ne rien dire. Car parler maintenant, émettre une seule supposition, et c'était risquer d'être désigné pour la vérifier. Ou mourir. Car le Braw Wortun semblait vraiment furieux par l'arrivée des Fréoles.
De fait, il l'était.
Il avait reçu un message annonçant enfin le retour du Théurge Okar. Ce dernier avait demandé l'autorisation de pouvoir utiliser sa Nefair et il la lui avait envoyé, pressé de connaître le résultat de son étrange mission menée chez les Vxôxs. Par Edon et Yrotz ! La Nef était censée arrivée demain, et ce maudit vaissable venait, comme par hasard, de se planter au port.
Non, il ne croyait pas aux coïncidences. Il avait un certain sens pour sentir les problèmes arriver. Et là, ça sentait très, très mauvais.
Il se retourne vers les Ekes responsables.
- Je veux que ce vaissable ait quitté notre ville demain matin !
Ugor Hoki, le responsable du port ouvrit de grands yeux. Non, cette fois c'était trop.
-Votre excellence, c'est le Voldor ! C'est l'Escadre d'Or ! Personne ne les commande. Pas même les Wols avant notre invasion. Ils vont où ils veulent et font ce qu'ils veulent. Ils ne nous ont jamais menacé dans nos affaires. Comment voulez-vous leur imposer de partir ?
Le Braw Wortun se retourne. Un clignement d'œil plus tard, il est déjà derrière l'imprudent et son épée courte lui sépare la tête du corps. Elle tombe avec un bruit mat au sol.
- Y-a-t-il un autre Eke qui, ici, voudrait prétendre que les décisions de l'Empereur ne sauraient être exécutées ?
Un silence de mort lui répondit avant que, non sans un profond soupir, le colonel s'avance. Au grand aise des autres. Il vient de prendre une grosse décision, mais qui pourrait être gagnante s'il devait réussir à faire la volonté de son chef.
- J'ai bien une idée, votre Excellence. Ai-je carte verte ?
- Absolument. Mes ordres sont clairs. Exécutes-les comme bon te semble. Demain matin, ce maudit navire et tout ces débiles à son bord sont partis.
- Il en sera fait selon votre volonté, Excellence.
On put presque entendre le bruit du soulagement qui s'empara de tous les autres Ekes présents. Mais il fut de courte durée.
- Et je vous rappelle que le Théurge Okar arrive demain en fin d'après-midi, avec ma Nefair. Je ne veux aucun témoin, surtout chez les Wols. Puisque le colonel aura réussi à virer ces inutiles, il aura tout son temps pour diriger la mise à l'écart des Wols. Mais il n'est pas seul. Chacun d'entre vous lui obéira pour que tout soit fait dans les règles. Seul le commandant de ma Garde Personnelle ne lui obéira pas. Il se chargera en revanche de sécuriser le Palais. Suis-je clair ou faut-il que je vous donne les détails ?
Un concert de voix lui fit comprendre qu'il avait été assez clair.
Il fit alors un signe de la main. Mais, alors que tous sortaient, il fit signe au commandant de rester.
- Je ne crois pas aux hasards et coïncidences. Ces abrutis sont venus ici pour m'emmerder, pour espionner, enfin... Je veux savoir ce qu'ils savent. Je veux savoir pourquoi il sont là. Débrouilles-toi pour capturer quelqu'un et le faire parler. Ensuite, jette son corps aux crocodiles.
Le commandant s'inclina. En fait, personne ne l'avait jamais entendu parler. Mais comment aurait-il pu ? Il n'avait plus de langue depuis longtemps, ce qui faisait de lui un subordonné particulièrement obéissant et peu contrariant. Il avait développé tout un langage, utilisant des signes, ce qui conférait à la garde un brin de mystère, en plus d'une grande efficacité, car ils étaient presque toujours en mesure de communiquer entre eux.
Le Braw Mortun se retrouva seul.
Et il recommença à faire les cent pas.
Non, décidément, ça ne lui plaisait toujours pas.
Le Braw Wortun faisait les cent pas dans la salle de réunion. Pas un Eke, ni le chef de sa Garde Privée, ni le colonel commandant le régiment donc l'état-major et une compagnie était installé ici, ni les principaux responsables, ne trouvaient à répondre. Et en fait, ils préféraient ne rien dire. Car parler maintenant, émettre une seule supposition, et c'était risquer d'être désigné pour la vérifier. Ou mourir. Car le Braw Wortun semblait vraiment furieux par l'arrivée des Fréoles.
De fait, il l'était.
Il avait reçu un message annonçant enfin le retour du Théurge Okar. Ce dernier avait demandé l'autorisation de pouvoir utiliser sa Nefair et il la lui avait envoyé, pressé de connaître le résultat de son étrange mission menée chez les Vxôxs. Par Edon et Yrotz ! La Nef était censée arrivée demain, et ce maudit vaissable venait, comme par hasard, de se planter au port.
Non, il ne croyait pas aux coïncidences. Il avait un certain sens pour sentir les problèmes arriver. Et là, ça sentait très, très mauvais.
Il se retourne vers les Ekes responsables.
- Je veux que ce vaissable ait quitté notre ville demain matin !
Ugor Hoki, le responsable du port ouvrit de grands yeux. Non, cette fois c'était trop.
-Votre excellence, c'est le Voldor ! C'est l'Escadre d'Or ! Personne ne les commande. Pas même les Wols avant notre invasion. Ils vont où ils veulent et font ce qu'ils veulent. Ils ne nous ont jamais menacé dans nos affaires. Comment voulez-vous leur imposer de partir ?
Le Braw Wortun se retourne. Un clignement d'œil plus tard, il est déjà derrière l'imprudent et son épée courte lui sépare la tête du corps. Elle tombe avec un bruit mat au sol.
- Y-a-t-il un autre Eke qui, ici, voudrait prétendre que les décisions de l'Empereur ne sauraient être exécutées ?
Un silence de mort lui répondit avant que, non sans un profond soupir, le colonel s'avance. Au grand aise des autres. Il vient de prendre une grosse décision, mais qui pourrait être gagnante s'il devait réussir à faire la volonté de son chef.
- J'ai bien une idée, votre Excellence. Ai-je carte verte ?
- Absolument. Mes ordres sont clairs. Exécutes-les comme bon te semble. Demain matin, ce maudit navire et tout ces débiles à son bord sont partis.
- Il en sera fait selon votre volonté, Excellence.
On put presque entendre le bruit du soulagement qui s'empara de tous les autres Ekes présents. Mais il fut de courte durée.
- Et je vous rappelle que le Théurge Okar arrive demain en fin d'après-midi, avec ma Nefair. Je ne veux aucun témoin, surtout chez les Wols. Puisque le colonel aura réussi à virer ces inutiles, il aura tout son temps pour diriger la mise à l'écart des Wols. Mais il n'est pas seul. Chacun d'entre vous lui obéira pour que tout soit fait dans les règles. Seul le commandant de ma Garde Personnelle ne lui obéira pas. Il se chargera en revanche de sécuriser le Palais. Suis-je clair ou faut-il que je vous donne les détails ?
Un concert de voix lui fit comprendre qu'il avait été assez clair.
Il fit alors un signe de la main. Mais, alors que tous sortaient, il fit signe au commandant de rester.
- Je ne crois pas aux hasards et coïncidences. Ces abrutis sont venus ici pour m'emmerder, pour espionner, enfin... Je veux savoir ce qu'ils savent. Je veux savoir pourquoi il sont là. Débrouilles-toi pour capturer quelqu'un et le faire parler. Ensuite, jette son corps aux crocodiles.
Le commandant s'inclina. En fait, personne ne l'avait jamais entendu parler. Mais comment aurait-il pu ? Il n'avait plus de langue depuis longtemps, ce qui faisait de lui un subordonné particulièrement obéissant et peu contrariant. Il avait développé tout un langage, utilisant des signes, ce qui conférait à la garde un brin de mystère, en plus d'une grande efficacité, car ils étaient presque toujours en mesure de communiquer entre eux.
Le Braw Mortun se retrouva seul.
Et il recommença à faire les cent pas.
Non, décidément, ça ne lui plaisait toujours pas.
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