Généralités

Les Wøls sont les enfants de Grîmalle, Déesse du langage, du commerce et des marchands. De cette naissance, ils tirent un profond sens du marchandage et du commerce et le goût depuis des rêvs pour conduire d’immenses caravanes de marchandises à travers les déserts hostiles de ce qu’ils appellent le Wøl’Drun (Pays des Chiens).

Les Wøls commercent avec les biens que produisent leurs mines de sel à ciel ouvert en Møuf’Derwølf, leurs mines de pierres précieuses en Møuf-Wedrøn et leur mine d’or en Møuf-Ulkal. Cependant, la grande majorité des échanges se fait avec des marchandises étrangères. Ainsi, ils relient les déserts Ekes au sud et les déserts d’Angoror de Dhun au nord, ainsi que les vallées où vivent les Endins, dans le Pays du Grand Fleuve. On murmure qu’ils seraient les seuls à commercer avec les habitants du Lac Réservoir, ces derniers étant en guerre contre leurs autres voisins. Enfin, à Extrême-Amont (Irkwalf Melømdra), il n’est pas rare de croiser les Nefs Blanches des Ellelfes ainsi que des bateaux de races aussi exotiques que les Rakshasa (ce sont des Archons, les Ai’Thokans liés à Grîmalle, en quelque sorte les cousins des Wøls, mais soumis à l’influence du Multivers et donc du chaos et de la Mâgie).
De fait, on y trouve une multitude de marchands intrépides sachant trouver ici des marchandises très intéressantes, variées et de qualité et surtout une tradition marchande hors pair (on vient ainsi des Plaines Fertiles d’Itamh, des Milles Iles, du lointain Eldénérior, et on croise même quelques rares vaisseaux Hunsenhs).

Le Wøl’Drun est donc une plate-forme marchande dont le centre de gravité est Extrême-Amont (Irkwalf Melømdra), mais dont les caravanes de chameaux et les vaissairs les plus étranges, font le lien avec l’intérieur des terres. Il y a une complémentarité imposée par la géographie entre les différents moyens faisant qu’aucun ne peut dominer définitivement l’autre. Il est ainsi impossible de traverser le Wøl’Drun, du nord au sud, ou d’est en ouest, avec un seul moyen. Les marchandises connaissent de nombreuses ruptures de charge. Personne ne connaît assez tout les déserts pour oser s’y aventurer sauf, bien sûr, la Physalis, la Caravair de l’Escadre Frêle. Mais une seule Caravair ne peut convoyer toute la logistique de deux armées Ekes.

Les Wøls ont adapté leur mode de vie aux lieux que les autres races leur ont finalement laissés. Dans ces vastes zones de déserts variés, balayées par des vents qui soufflent en permanence depuis les hautes montagnes centrales du monde vers les rivages du Wøl’Drun, ils ont développé une société originale, fondée sur l’amour et le respect de ces deux richesses pour eux : le vent et le désert. Ce Vent est appelé le Père-Dieu, ou Père-de-Tout et il est vénéré avec quasiment le même respect – si ce n’est plus – que Grîmalle. Les déserts possèdent chacun une personnalité propre et donc des paysages particuliers.

Enfin, les Wøls ont développé des compétences particulières pour vivre et survivre dans ce particularisme géographique, le souffle de la liberté, représenté par le vent, et le respect
du désert en étant les fondamentaux. Ils ont bâti toute une philosophie de vie et une cosmogonie liée à ces derniers, dont l'équilibre est sans nul doute menacé par l'occupation Eke.