Rechercher
Derniers sujets
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 2 Invités Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 12 le Mer 13 Aoû - 8:54
La jeune Wol et le Voldor
Page 1 sur 1
La jeune Wol et le Voldor
15. << Avant
Cette fois, Vive pouvait apprécier pleinement la visite du magnifique navire. Elle sortit en trombe sur le pont et se figea en plein milieu pour lever la truffe en l’air, penchant la tête vers l’arrière pour apercevoir le sommet du grand mât, ses yeux étincelant de joie. Peu importait qu’elle n’était pas engagée comme défenseuse, mais comme troubadour, elle était là, et elle allait voyager à bord du Voldor, élégant oiseau des sables. Lui vint alors une kyrielle de mots flatteurs pour le navire, comme si sous ses pieds, il avait constitué une monture de bois prenant vie.
Elle chevaucherait avec lui sur les océans de sables rouges, blancs et or, elle irait à l’aventure, suivant le vent ou contrant, portée par son goût de la découverte, par les mots que lui inspireraient les paysages que le Wol’Drun lui offrirait. Oh oui, elle irait partout à son bord, prête à conquérir le monde… Elle l’apprivoiserait et ils deviendraient amis.
Le cœur bondissant d’allégresse dans sa poitrine, Vive s’empara d’un hauban à l’aide d’un bras, et commença à grimper avec une étonnante agilité aux câbles menant là-haut, tout là-haut. Elle voulait voir, elle voulait tout voir, de la pointe du mât, jusqu’aux calles. Elle voulait tout découvrir du navire, qu’il n’ait plus aucun secret pour elle, faire corps avec le bois noble, avec le vaissable de légende.
- Hey, qu’est-ce que tu fais là toi ? Et sans harnais en plus.. et… et avec un bras en écharpe. Non mais je rêve ! Bon sang ‘d’bois, c’est de l’inconscience. Redescends immédiatement ! Gronda le wol.
Penaude et contrariée dans son plaisir de découverte, Vive baissa ses oreilles, mais elle l’affrontait du regard, hésitant encore à s’exécuter.
- Je ne faisais rien de mal !
- DESCENDS tout de suite !
- Roh ça va, ça va, je descends, inutile de s’énerver.
Et sous le regard ébahis de Brorst , Vive s’empara d’une drisse et bascula dans le vide. Elle laissa le balancement de la corde l’emporter dans son élan mais avant que la corde ne revint vers le maître charpentier, elle s’était laissée glisser vers le sol et atterrit avec une superbe souplesse…
À trente centimètre du commandant Krôn qui la dévisageait, bras croisés dans son dos, l’air austère.
- Les chirurgiens ne t’ont-ils pas conseillé le repos, mademoiselle ?
- Le repos ? C’est que je ne me sens pas du tout fatiguée, et puis… je visitais, répondit-elle avec un grand sourire.
Elle ne s’était jusque là, pas laissée intimider par l’air arrogant du Wol, mais quand il se pencha et gronda d’une voix sourde, elle baissa les yeux.
- Saches qu’il y a des règles à bord de ce navire, des règles que chacun se doit de respecter, des règles auxquelles tu te devras d’obéir, comme tout le monde ! Tu ne grimperas plus dans les mâtures, jusqu’à nouvel ordre.
- Bien mon capitaine.
- Hé bien, c’est qui cette nouvelle recrue ? Jamais vu ça d’ma vie. Patron, vous engagez des gabiers sans même m’prévenir ? j’pensais qu’j’aurais mon mot à dire ! Dedjeu, c’est quand même moi qui suis responsable de c’bordel là-haut.
Vive inclina la tête pour observer le Wol trapu et grognon qui venait de l’empêcher de grimper au grand mât, oreilles déjà redressées, curieuses. Par contre elle n’osa pas un regard au commandant.
- Je l’aurai fait si on m’en avait laissé le temps. Ce n’était pas prévu au programme.
Vive fit la grimace, blessée par les paroles. Voilà qui était clair au moins, le commandant Krôn n’était pas ravi de sa présence à bord. Intrigué par l’attitude du commandant, Brorst se montra soudain de meilleure humeur.
- Bon ben c’pas grave. J’veux bien m’en occuper de la p’tite, dès qu’elle ira mieux. C’est quand même pas prudent de s’promener là-haut avec un bras cassé.
- Nous verrons ça plus tard, Brorst. Trouve Grisha qu’elle fasse visiter ses quartiers à mademoiselle, je retourne au cirque de sable. La fête n’est pas finie.
- Bien mon capitaine.
Et Brorst évalua du regard la jeune Wol qui lui faisait face.
Cette fois, Vive pouvait apprécier pleinement la visite du magnifique navire. Elle sortit en trombe sur le pont et se figea en plein milieu pour lever la truffe en l’air, penchant la tête vers l’arrière pour apercevoir le sommet du grand mât, ses yeux étincelant de joie. Peu importait qu’elle n’était pas engagée comme défenseuse, mais comme troubadour, elle était là, et elle allait voyager à bord du Voldor, élégant oiseau des sables. Lui vint alors une kyrielle de mots flatteurs pour le navire, comme si sous ses pieds, il avait constitué une monture de bois prenant vie.
Elle chevaucherait avec lui sur les océans de sables rouges, blancs et or, elle irait à l’aventure, suivant le vent ou contrant, portée par son goût de la découverte, par les mots que lui inspireraient les paysages que le Wol’Drun lui offrirait. Oh oui, elle irait partout à son bord, prête à conquérir le monde… Elle l’apprivoiserait et ils deviendraient amis.
Le cœur bondissant d’allégresse dans sa poitrine, Vive s’empara d’un hauban à l’aide d’un bras, et commença à grimper avec une étonnante agilité aux câbles menant là-haut, tout là-haut. Elle voulait voir, elle voulait tout voir, de la pointe du mât, jusqu’aux calles. Elle voulait tout découvrir du navire, qu’il n’ait plus aucun secret pour elle, faire corps avec le bois noble, avec le vaissable de légende.
- Hey, qu’est-ce que tu fais là toi ? Et sans harnais en plus.. et… et avec un bras en écharpe. Non mais je rêve ! Bon sang ‘d’bois, c’est de l’inconscience. Redescends immédiatement ! Gronda le wol.
Penaude et contrariée dans son plaisir de découverte, Vive baissa ses oreilles, mais elle l’affrontait du regard, hésitant encore à s’exécuter.
- Je ne faisais rien de mal !
- DESCENDS tout de suite !
- Roh ça va, ça va, je descends, inutile de s’énerver.
Et sous le regard ébahis de Brorst , Vive s’empara d’une drisse et bascula dans le vide. Elle laissa le balancement de la corde l’emporter dans son élan mais avant que la corde ne revint vers le maître charpentier, elle s’était laissée glisser vers le sol et atterrit avec une superbe souplesse…
À trente centimètre du commandant Krôn qui la dévisageait, bras croisés dans son dos, l’air austère.
- Les chirurgiens ne t’ont-ils pas conseillé le repos, mademoiselle ?
- Le repos ? C’est que je ne me sens pas du tout fatiguée, et puis… je visitais, répondit-elle avec un grand sourire.
Elle ne s’était jusque là, pas laissée intimider par l’air arrogant du Wol, mais quand il se pencha et gronda d’une voix sourde, elle baissa les yeux.
- Saches qu’il y a des règles à bord de ce navire, des règles que chacun se doit de respecter, des règles auxquelles tu te devras d’obéir, comme tout le monde ! Tu ne grimperas plus dans les mâtures, jusqu’à nouvel ordre.
- Bien mon capitaine.
- Hé bien, c’est qui cette nouvelle recrue ? Jamais vu ça d’ma vie. Patron, vous engagez des gabiers sans même m’prévenir ? j’pensais qu’j’aurais mon mot à dire ! Dedjeu, c’est quand même moi qui suis responsable de c’bordel là-haut.
Vive inclina la tête pour observer le Wol trapu et grognon qui venait de l’empêcher de grimper au grand mât, oreilles déjà redressées, curieuses. Par contre elle n’osa pas un regard au commandant.
- Je l’aurai fait si on m’en avait laissé le temps. Ce n’était pas prévu au programme.
Vive fit la grimace, blessée par les paroles. Voilà qui était clair au moins, le commandant Krôn n’était pas ravi de sa présence à bord. Intrigué par l’attitude du commandant, Brorst se montra soudain de meilleure humeur.
- Bon ben c’pas grave. J’veux bien m’en occuper de la p’tite, dès qu’elle ira mieux. C’est quand même pas prudent de s’promener là-haut avec un bras cassé.
- Nous verrons ça plus tard, Brorst. Trouve Grisha qu’elle fasse visiter ses quartiers à mademoiselle, je retourne au cirque de sable. La fête n’est pas finie.
- Bien mon capitaine.
Et Brorst évalua du regard la jeune Wol qui lui faisait face.
Re: La jeune Wol et le Voldor
16.
Grisha lui avait bien montré ses quartiers, un simple hamac accroché sous les poutres, premier pont inférieur, proche des souffleries, un avantage certain lui avait garanti Grisha. Mais peu importait pour Vive, elle était à bord, c’était tout ce qui comptait.
Elle dormi très peu cette première nuit, tendant l’oreille vers la musique qui résonna longuement, et puis attentive à tous les craquements, chuchotement et le chant d’une ruche en activité, joyeux fréoles qui très peu dormaient, toujours à la fête, toujours en activité , se reposant rarement, une vie qui déjà lui plaisait.
Ce fut un peu plus compliqué au lendemain, tandis qu’on vint la tirer hors de son sommeil, à coup de cri et de sifflet face à un Brorst goguenard qui comptait bien faire de cette petite son meilleur gabier, se moquant des recommandations des capitaines.
- Allez p’tite !! bouge-toi un peu, ne vas pas croire que tu vas pouvoir rien glander à cause de ton bras cassé. C’est pas bon pour le moral de rien foutre. Moi j’vais t’enseigner l’métier…
Elle l’avait écouté, mi-figue mi-raisin, encore peu habituée à de tels réveils. Était-ce toujours ainsi ? Elle n’eut pas trop l’occasion de se poser des questions, recevant tout au long de la journée moult tâches à accomplir. Oh aucune qui n’aurait trop fatigué son bras, mais assez pour l’empêcher de rêvasser.
Puis plus tard, on l’envoya accompagner Gontran, Brorst et Djinn faire quelques courses au marché. Des courses des plus particulières puisque c’était surtout le prétexte de se rendre en ville.
….
Grisha lui avait bien montré ses quartiers, un simple hamac accroché sous les poutres, premier pont inférieur, proche des souffleries, un avantage certain lui avait garanti Grisha. Mais peu importait pour Vive, elle était à bord, c’était tout ce qui comptait.
Elle dormi très peu cette première nuit, tendant l’oreille vers la musique qui résonna longuement, et puis attentive à tous les craquements, chuchotement et le chant d’une ruche en activité, joyeux fréoles qui très peu dormaient, toujours à la fête, toujours en activité , se reposant rarement, une vie qui déjà lui plaisait.
Ce fut un peu plus compliqué au lendemain, tandis qu’on vint la tirer hors de son sommeil, à coup de cri et de sifflet face à un Brorst goguenard qui comptait bien faire de cette petite son meilleur gabier, se moquant des recommandations des capitaines.
- Allez p’tite !! bouge-toi un peu, ne vas pas croire que tu vas pouvoir rien glander à cause de ton bras cassé. C’est pas bon pour le moral de rien foutre. Moi j’vais t’enseigner l’métier…
Elle l’avait écouté, mi-figue mi-raisin, encore peu habituée à de tels réveils. Était-ce toujours ainsi ? Elle n’eut pas trop l’occasion de se poser des questions, recevant tout au long de la journée moult tâches à accomplir. Oh aucune qui n’aurait trop fatigué son bras, mais assez pour l’empêcher de rêvasser.
Puis plus tard, on l’envoya accompagner Gontran, Brorst et Djinn faire quelques courses au marché. Des courses des plus particulières puisque c’était surtout le prétexte de se rendre en ville.
….
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Dim 11 Sep - 20:30 par Yuki
» Monts Brisbaal
Mer 15 Juin - 22:04 par Ozh'ne
» Une promesse, ça se tient, surtout à une Déesse.
Lun 23 Mai - 19:16 par MøW
» La poursuite
Lun 25 Avr - 9:13 par MøW
» Une mauvaise vente
Dim 3 Avr - 11:00 par MøW
» La poursuite
Dim 27 Mar - 12:39 par Akasha
» Escale Voldor
Mer 16 Mar - 7:35 par Muage
» Guide de l'onglet aide au combat
Ven 11 Mar - 8:45 par MøW
» Historique
Mer 23 Fév - 18:39 par Akasha