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Historique de Korp

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Historique de Korp Empty Historique de Korp

Message par Korp Ven 1 Jan - 15:48

- Nom : Korp
- Surnom :
- Race : Eke
- Age :
- Sexe :
- Description physique :
- Signe particulier :

- Classe :
- Caractère :
- Points forts :
- Lacunes:
- Arme possédée et/ou technique de combat :
- Equipement particulier:

- Histoire :
- Lieu où se trouve le personnage :
- Métier/fonction du personnage :

- Groupe social :
- Les amis :
- Les ennemis :
- La famille :
- Ce PJ a-t-il un lien avec un PJ (et si oui, préciser) :
- Ce PJ a-t-il un lien avec un PNJ (et si oui, préciser) :
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Historique de Korp Empty Re: Historique de Korp

Message par Korp Mar 31 Aoû - 19:18

Allongé, les yeux fermés…
Je sens le soleil chauffer mon visage…le bruler...
Je sens ma peau commencer à craqueler sous la fine couche de sel laissée par ma sueur évaporée.
J’ai chaud… J’ai soif…

Il y a peu, j’ai senti une légère brise, un doux zéphyr venu m’apporter un maigre réconfort…
Un léger courant d’air me permettant le temps d’un souffle, de ne plus aspirer cet air brulant…
Et le temps d’un instant, d’un souffle, d’un seul, j’ai senti un semblant d’air frais envahir mes poumons…
Mais je le sais : celui qui m’a offert cette bénédiction éphémère, me plongera bientôt dans le pire de mes enfer…
Sous mes doigts, je sens le sable… brulant lui aussi. Il est si fin et si doux…
Et pourtant, dans quelques minutes, il deviendra le pire de mes cauchemars…

Un autre doux zéphyr… à moins que ce soit un stamino comme ils disent ici...
Cette fois, il n’y a plus de doute… un Furvent se prépare...
Et bientôt, il en sera fini de moi.

Cela fait deux jours que je suis là, allongé, attendant que le Furvent m'inflige la sentence que la Justice locale a décidé pour moi...
Je reste d'ailleurs fasciné par la faculté des autochtones à décliner toutes les utilisations possibles du Vent dans leur quotidien...
La sentence avait été sans équivoque...."Condamné à mort par FurVentilation"...

J’ai chaud… J’ai soif…
Au début, j’ai bien tenter de me débattre, de briser ces chaines qui me clouent au sol... pour m'enfuir... pour ramper...
Mais pour aller où ? Pour faire quoi ?
Blessé, presque mourant, en plein territoire ennemi…
Alors, j’ai décidé d’attendre, le poing serré...

Mes blessures ont fini par arrêter de saigner… ou alors était-ce que je n’avais plus de sang à perdre…
Mes jambes ont cessé de me faire souffrir...
Je me demandais si mon bourreau avait eu un précédent d'évasion pour qu'il prenne le soin de me briser les tibias après m'avoir enchainé ? Ou alors était-ce une "faveur" qui m'était due au fait d'être un Eke...

J’avais espérer mourir avant que le Furvent ne se lève, avant qu’il ne me tue…
Mais non… Depuis ma naissance, on m’avait entrainé à survivre… jusqu’au bout.
Alors je survivais...

Mais bientôt, le Furvent me tuera.
Il se lèvera doucement, puis s’intensifiera. Il transformera ce sable si doux qui me sert de matelas, en une redoutable machine à tuer.
Il soufflera si fort, qu’il transformera tout ce qui m’entoure en un danger potentiel.
Sous son effet, le sable griffera ma peau jusqu’au sang, les cailloux et les petites pierres meurtriront ma chaire et des arbres arrachés à cent lieus d’ici, se planteront dans mon corps…
Et je ne peux rien faire pour lutter…

Alors, je sers le poing...
Et j’attends ma fin…
Allongé, les yeux fermés… et je me souviens...

==>>


Dernière édition par Korp le Mar 21 Sep - 17:24, édité 5 fois
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Historique de Korp Empty Re: Historique de Korp

Message par Korp Mar 31 Aoû - 19:19

<<==

Il y a plus d’un rêv, dans un vallon verdoyant…. loin d’ici…

Cinq Kaovs se tiennent immobiles à quelques mètres de la frondaison d’une forêt.
Il y a tout d’abord le « Corvus Mellori », le plus petit des cinq, mais aussi le plus agile.
Il est encadré du « Corvus albus », dont les deux ballons blancs tranchent avec le noir ébène de sa coque, et du « Corvus macrorhynchos » facilement reconnaissable avec son énorme proue compensée par un tout aussi énorme ballon à l’avant.
Le « Corvus maleficus » est quant à lui aussi sombre que la nuit.
Enfin, vient le « Corvus corax », le plus grand et majestueux des cinq, avec ses quatre ballons et sa coque imposante, duquel, je contemple le reste de la flotte de l’escadron des Corbeaux Pourpres.
Cinq fiers Drakalons tous différents, mais tous alignés, et embarquant surement les plus féroces et les plus disciplinés combattants qu’il m’ait été donné de voir.

Au loin, je perçois le vacarme du combat qui fait rage…
Des guerriers crient, d’autres meurent…
Des armes s’entrechoquent ou heurtent des boucliers qui explosent sous leurs coups trop puissants…
L’enfer des combats, et le vacarme qui les entourent…

Pourtant, ici tout est calme, immobile et silencieux.
Nos hommes se tapissent et chuchotent, comme si le vallon qui nous abrite ne suffisait pas à nous dissimuler.
Ils trépignent d’impatience, ils voudraient eux aussi participer au combat.
Mais pas encore… il nous faut encore attendre un peu… juste un peu…
Et ainsi, ce n’est pas au combat que nous irons, mais à la victoire !

Derrière moi, des pas pressés gravissent les quelques marches pour me rejoindre.

« Tous le monde est prêt, Commander Korp ! Quels sont les ordres ? »

Sans même me retourner, je ressens toute la nervosité et la faim d’action qui transpire du Serre-Gens. Son esprit hurle à la guerre, à l’unisson de tous les autres fiers combattants qui nous entourent.
Tous n’attendent que ça ! Ils ont été éduqués dans la douleur pour cela, et aujourd’hui est leur jour de gloire.

Mais malgré la tension palpable, je tente de garder mon sang-froid.
Mon regard se porte vers cette brèche dans les collines qui nous conduira à la plaine, au combat.
Cette vallée d’où nos ennemis verront surgir leur mort, et nos alliés, leur salut.
Je reste quelques instants à regarder l’horizon, silencieux, sentant dans mon dos le serre-gens trépigner de ne recevoir d’ordre.

Soudain, un grand rapace prend son envol d’un arbre au loin.
Lui aussi a su être patient, et a su attendre que le jour baisse un peu, et que la terre commence à relâcher toute la chaleur accumulé au plus fort de l’après-midi.
Porté par les courants ascendants, il monte sans mal très haut dans le ciel, commençant sa chasse.
Pour nous aussi, il est l’heure d’aller chasser.
Il est l’heure pour l’escadron de prendre son envol !

« Maintenant, Serre-Gens. Passez l’ordre à tous les Corvus : Que les « Corbeaux Pourpres » prennent leur envol !»
« Bien Commander Korp ! »

Le capitaine agite un drapeau rouge qu’il tenait prêt, donnant l’ordre de manœuvre.
Sans d’autre bruit que celui de l’effort fournit par les « rameurs », tous les Kaovs commencent à se mouvoir lentement.

Portés par les vents favorables, les Corvus fendent l’air en silence.
En quelques minutes à peine, nous débouchons sur la plaine, ou nous sommes accueillis par des cris venant de toutes parts : de peur comme de joie.
L’escadron se dirige en silence vers la Cité assiégée qui subit l’assaut de nos forces terrestres depuis quelques heures.
Notre progression est inexorable, et se passe sans souci. Toute les machines de guerre de la cité ont été délaissées par les défenseurs pour aller repousser les assauts de no fantassins aux pieds des murailles.

Maintenant, c’est à l’escadron des Corbeaux Pourpres d’agir !
A bord de chaque Corvus, chaque Corbeau sait exactement ce qu’il a à faire.
Chacun sait que son rôle est important, et que la réussite de tous passe par la réussite de chacun.
L’attaque doit être rapide et précise, nette et décisive !

Avant même que les défenseurs aient eu le temps de regagner leurs machines de siège, le Corvus maleficus et le Corvus Mellori survolent déjà la cité, rapidement rejoint par le reste des Kaovs.
Tous les Drakalons s’immobilisent au dessus de la Cité quand chaque rameur quitte son poste pour ramasser son arc, et se mettre en position. Tous bandent leurs arcs si forts qu’ils sont prêts à craquer.
Pendant un instant, le temps semble se suspendre dans un silence morbide.

« CORBEAUX POUPRES ! DECHIQUETEZ ! »

A mon ordre, une pluie verticale de flèches s’abat sur la cité, clouant littéralement sur place les défenseurs qui ne savent plus où donner de la tête, assaillis de toute part, à la fois sur les remparts par les fantassins, et sous les feux d’une salve de flèches dévastatrices.
Et pourtant, ce n’est que le début de leur calvaire !

Je ferme les yeux en sentant le vent caresser mon visage.
Je me concentre et ouvre mon esprit pour ressentir toute la Rage et la Fureur qui règnent en ces lieux, et je les sens m’envahir. La peur de mourir de celui-ci… la satisfaction de vaincre de celui là… la panique… la terreur… la fatigue… je trie dans tous les sentiments qui transpirent de la masse et qui m’assaillent.
Comme il me le fut enseigné par mes maitres, je ne garde que les meilleurs, que ceux qui me permettront de mener mes Corbeaux à la victoire !

« CORBEAUX POUPRES ! QUE LE VENT VOUS PORTE !»

Je rouvre mes yeux, maintenant injectés de sang.
J’ajuste mon long casque noir a la forme effilée, et tends mes deux khopeshs au ciel.
Un pas, puis deux…et ma course s’accélère jusqu’au bord du pont du Corvus Corax d’où je m’élance dans le vide en plongeant par-dessus bord.
J’éprouve un sentiment de liberté totale pendant quelques secondes.
J’attends le plus possible avant de me priver de cette sensation…
Mais le sol s’approche de plus en plus vite…
Au dernier moment, d’un geste sec, j’écarte bras laissant l’air s’engouffrer dans mon immense cape qui est fixée solidement à mes poignets et à ma ceinture. Ici, pas question de voler, juste de ralentir la chute…

Tel un rapace, je fonds sur mes proies, suivi par une volée de vaillants « Corbeaux » prêts à donner leur vie pour la victoire !
C’est près d’une centaine de Corbeaux qui obscurcissent le ciel au dessus de la Cité en déployant leurs « ailes » !

Pour certains, la chute est un ultime sacrifice pour leur Empereur !
Grisé par leurs sensations et par leur rage d’écraser l’ennemi, ils décident de ne pas ouvrir leurs « ailes » et tentent de viser des cibles, espérant ainsi entraîner le plus d’ennemis possible avec eux dans leur mort !
Un Corbeau termine sa course en se recroquevillant sur lui-même tel un boulet, et va heurter le hourd qui couvrait le rempart sud. La structure en bois explose au point d’impact, et commence à se déformer lentement avant de se disloquer au fur et à mesure qu’elle se décroche de la muraille. Au final, presque une quinzaine de mètres de cette structure, ainsi que tous les défenseurs qu’elle abritait, vont s’écraser au pied des remparts dans un bruit d’enfer.
D’autres parviennent à se réceptionner dans un roulé-boulé plus ou moins réussi, allant finir leur course au travers d’un toit, dans de la paille, ou encore dans une rangée de tonneau qui explosent à leur contact.

Un peu partout dans la cité, résonnent les bruits d’impacts lourds et destructeurs…
Un peu partout dans la cité, se posent des Corbeaux, qui se relèvent, l’arme au poing, pour fendre l’ennemi de l’intérieur !
Le combat au corps-à-corps s’engage alors.

Nos ennemis sont totalement déboussolés, et courent comme des poules sans têtes partout dans la cité !
Beaucoup viennent tout juste de quitter leur poste pour retourner aux machines de guerre, et ont été surpris par la pluie de flèches. Les plus chanceux ont réussi à se trouver un abri, mais n’ont pas eu le temps d’en sortir pour contrer notre atterrissage. Au final, ils n’ont pour la plupart même pas le temps de se remettre en garde avant d’être pourfendu par la large lame d’un Corbeau.
Même sur les hauts des remparts, les archers ne savent plus où tirer.
Certains cessent de tirer sur nos fantassins à l’extérieur, mais dans le chaos et la panique, hésitent alors à tirer sur nous qui sommes dispersés parmi les leurs !

Tout autour de moi, les ennemis tombent sous les griffes de mes Ekes !
Mais le temps de la surprise ne durera pas, et il ne faut pas laisser à la cité le temps de se réorganiser.

« AUX PORTES ! »

Je commence à avancer vers la porte de la cité, me frayant un chemin à travers les combats.
Un opposant tente de m’arrêter, mais il n’a même pas le temps d’armer son coup que mes lames viennent se croiser sous sa gorge. Un regard de terreur se fige alors sur son visage alors que sa tête tombe à mes pieds.
Du pied, je pousse le reste du corps qui tombe à la renverse, et l’enjambe pour reprendre ma course.
Rien ni personne ne m’arrêtera aujourd’hui !

Rapidement, nous sommes une petite dizaine de Corbeaux à assaillir les quelques gardes qui se sont regroupés pour défendre l’entrée de la cité. Dans un sursaut de désespoir, ils tentent de se réorganiser sous l’impulsion d’un capitaine qui organise la défense. Un premier rang de piques se dresse devant nous, tandis que le reste nous attend épée et bouclier au poing.

A dizaine de mètres d’eux, je stoppe notre marche.

« Toi, et Toi ! Pour l’envol ! »

Les deux Corbeaux que je viens de désigner reprennent leur avancé, et s’arrêtent à un bon mètre des fers de lance, tout en narguant et en esquivant les ennemis qui tentent des les embrocher. Mais l’allonge des piques est trop courte, et le capitaine leur donne l’ordre de tenir le rang !

« MAINTENANT ! »

A mon ordre, et sous les yeux médusés des défenseurs, nous commençons à charger en trottinant, tandis que les deux corbeaux de tête s’accroupissent et se campent solidement sur leur bras.
Deux corbeaux de la charge accélèrent leur course et viennent prendre leur « envol » sur le dos voûté de leurs compagnons.
Le premier des deux est empalé en plein vol, emmenant avec lui trois ou quatre piques qui se brisent.
Cela suffit pour que le reste de la charge viennent heurter et perforer la première ligne.
Les piquiers se retrouvent complètement désorganisés. Ils sont impuissants au corps-à-corps, et tombent sous les coups sans même pouvoir riposter.
Pendant ce temps, le second qui était parvenu à passer au dessus, provoque la pagaille dans la mêlée. Lui ne cherche pas à tuer ou à blesser, juste à chahuter l’ennemi. Dans de grands cris, il s’agite et se cogne contre les boucliers, encaissant le mieux qu’il peut les coups d’épée. A lui seul, il arrive à créer suffisamment de confusion pour faciliter notre travail. Rapidement, nous prenons le dessus.
Les défenseurs les plus courageux meurent sous nos lames, tandis que d’autres fuient, nous laissant libre d’ouvrir les portes de la cité.

Notre mission touche à sa fin. Alors que je me rapproche de la porte, j’entends déjà nos troupes de fantassins s’impatienter de l’autre côté. Ils grognent et tambourinent, avides de finir le travail.
Mes mains se posent sur la poutre qui bloque la porte.
Avant de la dégager, je jette un dernier regard sur mes Corbeaux, qui continuent de se battre, souvent à 1 contre 3. Encore une fois, ils ont été décisifs.
Puis je pousse de toutes mes forces. La poutre tombe. Les portes s’ouvrent.
En quelques secondes, notre armée s’engouffre dans les rues de la cité telle une tornade dans une vallée, dévastant tout ce qui reste. Ce soir, notre Empereur dirigera une région de plus !

« Korp ! Qu’est-ce que tu foutais ! Ca fait quatre heures qu’on se casse les crocs contre ces foutues murailles !»

« Les vents n’étaient pas favorables, Karkoss. On dompte pas le vent, on l’apprivoise. Et parfois, c’est long. »

« Foutaises ! Y’avait pas un pet de vent ! A cause de toi, j’ai perdu la moitié de mes hommes !

« Tes hommes n’ont qu’à être meilleurs, ils mourraient surement moins. Tu devrais me remercier, je t’offre l’opportunité de renouveler la moitié de ton effectif. Prends en des bons cette fois.»

Le bras de Karkos s’arma dans ma direction, mais son mouvement fut stoppé net !

« ça suffit vous deux ! La victoire est à nous, c’est l’essentiel ! Bravo à toi et à tes hommes Korp. »

«Merci General. Je féliciterais les Corbeaux Pourpres en ton nom. »

« Quant à toi, Karkoss, Korp a raison ! Tes Ekes sont mous comme des vierges du Yetsiban ! »

« Mais..Je. »

« Tais-toi ! Tu as beau être mon fils, tu n’as pas encore le droit de me couper la parole ! Entraine mieux tes hommes pour les prochaines batailles, si tu veux espérer hériter de mon armée ! »

« Bien…Général »

« Allez, allons fêter cette nouvelle victoire de l’Empereur Vert Kalik! »

Le général s’enfonce dans la ville, suivit de son fils Karkos qui se retourne pour cracher à mes pieds en me lançant un regard noir. Ce petit con n’a vraiment rien compris à l’art de la guerre. A se demander s’il est le père de son fils…

Je les laisse s’éloigner, et aller fêter la victoire comme ils le veulent. Pour ma part, c’est avec mes Corbeaux qu’elle se fêtera.
Je lève mes deux Khopeshs vers le ciel, et les croise.
Sur le Corvus Corax, mon Serre-gens aperçoit mon ordre, et le répercute immédiatement à l’aide de son drapeau.
Aussitôt, des dizaines de cordes sont lâchées des Kaovs.
Les Corbeaux comprennent que l’heure du départ est proche. A terre, ils s’empressent de faire le tour de la cité pour récupérer les blessés et les morts, puis se rapprochent des cordes les plus proches.
Au bout de chacune d’elle, on trouve une nasse dans laquelle installer un blessé ou un frère tombé au combat.
Les plus vaillants quant à eux, remontent à bord de lors Corvus à la force des bras. Une fois en haut, ils aident les rameurs à remonter les nasses.
Comme d’habitude, je suis le dernier à quitter la terre ferme. Accroché à la dernière corde qui pend du Corvus Corax, je donne l’ordre de l’envol.
Seul, suspendu dans les airs, je profite du Vent sur mon visage, et j’ouvre mon esprit pour m’imprégner de cette nouvelle victoire.
En quelques minutes, les Corbeaux Pourpres reprennent leur route, et le ciel au dessus de la cité se dégage…

==>>


Dernière édition par Korp le Mar 21 Sep - 17:26, édité 2 fois
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Message par Korp Mar 31 Aoû - 19:20

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Un peu plus tard, dans la furie d’un autre champ de bataille jalonnant la route de l’inexorable conquête de l’Empereur Vert Kalik…

Cela fait maintenant presque deux heures que le Kolonel Karkoss et son régiment se démènent pour tenir la Passe du Croc contre ces foutus Trolls quand soudain, au loin retentit un cor. Un coup long…
Karkoss comprend aussitôt ce que cela veut dire. Il se tourne furtivement pour jeter un coup d’œil rapide à son second, qui lui répond par un petit sourire entendu. Les deux Ekes replongent alors dans le combat.

Quelques minutes plus tard, un messager Eke rejoint le front de la Passe, porteur de bien tristes nouvelles…

« Kolonel Karkos ! C’est… le General vous réclame !»

Karkos se désengage alors du combat, et vient hurler sur le messager

« Que me veut-il !? Pourquoi veut-il que je quitte mes troupes en plein combat !!! »

« Il…il est gravement blessé ! Les soigneurs disent qu’ils ne pourront pas le soigner. »

« Quoi ??? Pas possible !!! Qu’est ce qui c’est passé ?»

« Une embuscade Trolls, Kolonel ! Il est tombé dans un guet-apens ! »

Karkos se retourne alors vers son second.

« Prends ma place, et mènes nous à la victoire ! »

A la fin de sa phrase, il dissimule à peine un sourire satisfait à son second.
Puis, reprenant un air de circonstance, il se met en marche en direction de la tente de commandement.
Lorsqu’il ouvre les pans de la tente, il trouve trois soigneurs debout, au chevet du General.

Le General est allongé sur sa couche, avec son armure que l’on n’a pas pu lui retirer, tant les coups de masses trolls l’ont déformé dans ses chairs. Seul son casque, difforme et ensanglanté, est posé à son côté. Quelques pansements tentent de contenir au mieux les hémorragies multiples, et un bandeau placé rapidement retient à peine un œil sorti de son orbite. Un râle roque de souffle de vieille forge Naïn sort à chacune de ses respirations.

« Gén… Père ! je suis venu aussi vite que j’ai pu !»
« Karkos, approche. Vous, oiseaux de mauvais augures ! Dégagez ! Laissez nous ! Je dois parler à mon fils avant de partir… »

Malgré sa fin proche, le général n’a rien perdu de son aura et de son charisme.
Les soigneurs se retirent, tandis que Karkos vient s’agenouiller près de son père.

« Karkos, mon fils… mon heure est venue…. la tienne aussi…. Mon armée est à toi !.... Sois… sois en digne ! …. Et respecte Kalik… ton Empereur...
Mais attention… un traitre est …parmi nous… Ces Trolls m’attendaient…Alors, fais… fais attention… »


Sur ce dernier conseil à son fils, la poitrine du General s’abaisse pour la dernière fois.
Sa tête se penche légèrement et se bloque sur son armure. Dans sa mort, il fixe son fils, qui s’approche de son oreille, le visage éclairé d’un sourire malsain.

« Ne t’inquiètes pas pour moi, Père.
Je veillerais à continuer à éliminer tous ceux qui se mettent sur mon chemin. »


==>>


Dernière édition par Korp le Mar 21 Sep - 17:30, édité 3 fois
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Historique de Korp Empty Re: Historique de Korp

Message par Korp Mar 31 Aoû - 21:06

<<==

Plus tard, dans la tente de commandement du nouveau Général Karkoss, le soir des Funérailles de son père...

Un garde entra dans la tente, et s'adressa à Karkoss :

"Général, Les Corbeaux Pourpres viennent d'arriver. Le Commander Korp demande à vous rencontrer."

Le Général se détourna de la carte qu'il consultait, dévisagea le garde, et hurla :

"Tais-toi, sale chien !
Korp ne demande rien ! Il n'a rien à demander !
C'est moi, et moi seul qui décide qui je rencontre !
Korp n'est qu'une fiente de palombe qui va bientôt savoir tenir son rang !
Fais entrer ce korbac de malheur !"


Le garde, d'un ton olivâtre, se retira en silence de la tente, et s'approcha de moi d'une voix hésitante :

"Commander Korp, le géné..."

"Laisse, ne te fatigues pas soldat. J'ai entendu."

Je l'écartais du bras, et m'avançais vers la tente de Karkoss.
Je connaissais son inimité à mon égard, et je m'étais préparé à ce jour.

"Mon Géné..."

il ne me laissa même pas le saluer comme j'aurais du le faire. Il sembla préférer se priver de ce plaisir pour entrer directement dans le vif du sujet...

"Korp ! tu en as foutu un temps ! Quand ton Général t'appelle, tu pourrais te manier !
Mais t'étais p't-être pas pressé de me revoir ?
P't-être que t'es pas content que je sois ton chef ? hein connard ?"


Je baissais les têtes et fermais les yeux pour rester calme:

"La disparation de votre père m'affecte profondément... aussi ai-je du mal à me réjouir de votre nouvelle affectation, et et je peine à l'apprécier à sa juste valeur, Général...."

"Ta gueule, Lèche-couilles ! Tu me dégoutes avec tes phrases pleines de mots !
tu sais ce qui m'a dit mon père le jour de mes 15 rêvs ? tu le sais, trou du cul ?"


je me retins de lui dire le fond de ma pensée:

"Non Général..."

" 'Karkoss, la Force Physique n'est pas tout, et un jour, il te faudra parvenir à ouvrir ton esprit, comme Korp a su le faire'..gnagnagangnagnnnaaa.... 'Comme Korp a su le faire'....
ENCULE !
Toutes ces années, il m'a comparé à toi !
Toutes ces années, il aurait voulu que je sois comme toi !
Mais moi, je ne sais pas !!!!
Je ne suis pas arrivé pas à ouvrir mon esprit !
Et pendant toutes ces années, il t'a regardé comme le fils qu'il aurait voulu avoir !
Et pendant toutes ces années, j'ai eu mal...
Mais maintenant... ça va changer... et c'est toi qui va morfler, bâtard !!!"


Il se retourna, et fouilla dans un coffre pour en sortir un parchemin qu'il me tendit d'un ton sec:

"Tiens ! Y'a pas de raison que je sois le seul à avoir une promotion !"

Je tendis mon bras vers le parchemin qu'il déroba sous ma main comme par défis.
Je restais le bras tendu, la main ouverte.
Il vint y claquer fortement le bout de papier.
Je le rangeais alors dans ma poche.

"Ben quoi ? tu lis pas ? tu sais pas lire ? tu veux pas savoir ?"

"L'ordre est tombé de votre main Général, je le suivrai, quel qu'il soit...
Je ne vais pas vous importuner d'avantage, et je vous demande pour me retirer dans sur mon Corvus pour lire votre missive..."


"Ta gueule je t'ai dis !!!
Lis ! je veux voir ta tite gueule de fils de tan quand tu vas lire !
Lis ! Maintenant ! c'est un ordre !"


Je sortis lentement la lettre de ma poche, et la lus en silence, sachant à quoi m'attendre...

"Lis tout haut, chiure de naïn !"

"Nouvelle affection du Soldat Korp, Fantassin de la Grande Vague Verte de l'Empereur Kalik : Front du Wol-Drun, 8ème régiment, 7ème compagnie"

Un grand sourire de satisfaction éclaira le visage de Karkoss, ce qui lui donna un air irrémédiablement malsain...
Il s'approcha de moi, et vint me susurrer à l'oreille:

"Allez.... maintenant dégages pov'merde... va crever dans le désert... et vite... et pis... si tu t'avises d'y réussir un truc, un seul, profites en bien... parce que je ferais tout pour que tu en chies... j'ai déjà donné mes ordres... t'es dégouté, hein ?... t'as envi de chialer, hein ?"

Pour seul réponse, je fis un pas en arrière, le saluais Karkoss au garde à vous, et lui répondais d'un ton calme :

"Merci Général Karkoss. Sachez que je ferais tout ce que je peux pour me montrer digne de la confiance que vous m'apportez, et que j'œuvrerais pour vous le rendre au centuple..."

Puis je me retirais de la tente tandis que je sentais son aura de fulmination dans mon dos..
Je crois bien que ce fût la dernière fois que je vus Karkoss... jusqu'au jour de mon procès ici en Wol'drun

==>>


Dernière édition par Korp le Mar 21 Sep - 17:31, édité 1 fois
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Message par Korp Mer 1 Sep - 22:09

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Ma nouvelle affection fut immédiate...
A la sortie de la tente de Karkoss, huit gardes m'attendaient.
Ils me barrèrent le chemin de mon Corvus, et me conduisirent à l'autre bout du camp.
On me priva de mes atours d'apparat de Commander, et on me laissa nu, m'ordonnant d'attendre.

C'est alors que je vis entrer Krul-Warc, un de mes Corbeaux...
Je sus de suite ce pour quoi il avait été amené... C'était l'un des seuls à pouvoir enlever la dernière chose qui me liait aux Corbeaux Pourpres...
Il s'avança en silence vers moi, puis demanda à ce que la moitié des gardes sortent pour qu'il puisse se concentrer. Il me fixa du regard un long moment, puis ferma les yeux alors qu'il tendait les mains vers la marque que je portais à la poitrine...

Un corbeau rouge dans un cercle rouge... une marque indélébile, mélange de magie et de psion... le pacte d'appartenance aux Corbeaux Pourpres...
Je serrais le dent, plus pour me préparer à la douleur de mon âme que celle de ma chair...
En me privant de cette marque, Karkoss me privait de ma raison d'être... Il le savait...

Krul-Warc se concentra, et je ressentis d'un coup la déflagration psychique de son esprit.
Mais à ma grande surprise, son influx psion ne se focalisa pas sur mon torse, mais sur les esprits des gardes qui nous entouraient.
Au bout de quelques secondes, il rouvrit les yeux, et je sentis l'influx psion s'atténuait :

[color=lime]"Voilà, c'est bon. La marque a disparu à tout jamais"

L'un des gardes s'approcha, examina de prêt la marque intacte sur mon torse, et acquiesça, manifestement convaincu par les paroles de Krul-Warc...
Le garde me désigna une tenue posée dans un coin de la tente, et m'ordonna de la passer.
Puis il se tourna vers Krul-Warc, et lui dit de quitter la tente et de rejoindre son Corvus.

Se jouer de l'esprit de quatre gardes à la fois avait été osé de sa part, mais Krul-Warc était l'un des plus doué dans sa spécialité, et il avait été surement aidé par le fait que Karkoss ayant horreur des pouvoirs de l'esprit, ne s'entouraient que de brutes à l'intelligence et la sagesse toutes relatives...
Il se dirigea vers la porte, puis se tourna vers moi une dernière fois :

"Bonne chance à toi, Soldat Korp..."

Le soir même, mon régiment quittait le camp en direction des terres Wols.
Nous marchâmes de longs jours, et souvent je repensais à ce qu'avait fait Krul-Warc pour moi ce soir là.
On lui avait demander de ruiner mon passé, de m'obliger à commencer une nouvelle vie... Mais il avait refusé.
Au contraire, il m'avait permis d'aborder tout ce qui m'attendait au bout de notre marche, comme la continuité de ma vie précédente. J'étais toujours un "Corbeau Pourpre".

Bien sur, il me fallut cacher la marque au début, mais rapidement, je me rendis compte que peu savait ce qu'elle représentait. Et puis, ma réputation m'avait précédé... Rare dans le régiment étaient ceux qui ne savaient pas qui j'étais, et ce que je fus... Nous avions même partagé des batailles communes avec certains...

Mon passé de Commander des Corbeaux Pourpres provoquait d'ailleurs deux types de réactions : soit le respect et soit l'animosité.
La plupart du régiment voulait me défier, en réaction à mon ancien grade, ou par simple antipathie primaire qu'un fantassin peut développer pour les troupes aériennes.
Quelques rares autres avaient été sortis d'une mauvaise situation par l'intervention des Corbeaux Pourpres, ce qui me valait une certaine sympathie par procuration...

Le temps passa... je travaillais à me fondre dans le rang, à me faire oublier... sachant que l'heure de me venger de Karkoss n'était pas encore venu.
Toute ma vie, on m'avait appris à survivre... jusqu'au bout.
Alors j'attendais, patiemment... jusqu'au jour où....

Nous étions arrivé en vue de la cité Wol en fin de matinée la veille.
On nous avait fait monter le camp, et chacun était maintenant prêt pour un assaut qui tardait pourtant à être lancé. Puis l'ordre circula...
L'assaut était repoussé au lendemain en fin de journée pour nous ! Cette fois, ce seraient les Corbeaux Pourpres quo iraient se casser le bec sur la Cité en premier, et ce serait notre régiment qui iraient finir le travail ! Autours de moi, les hommes acclamèrent l'ordre, heureux de n'avoir "qu'à piller cette fois"...
Mais c'était pur folie ! L'escadron des Corbeaux Pourpres n'était pas fait pour attaquer de front ! Et sans diversion, les Wols auraient tout loisirs de défendre leur cité... surtout eux qui été habitués au raid des pirates Frêoles, et qui avaient développés une défense adéquate.
J'avais tenté de convaincre quelques gradés que je savais me respecter.... en vain...
On m'appris même que les ordres venaient du Général Karkoss en personne...
A cette nouvelle, je sus ce que je devais faire...
J'attendis donc la tombée de la nuit...

Oh... je n'avais bien sûr pas l'ambition de prendre la cité à moi tout seul...
Mon plan était juste de m'infiltrer pendant la nuit dans la cité, pour vérifier ses défenses aériennes, et qui sait, peut-être en saboter quelques-unes afin de limiter le massacre...
Il me fut facile de quitter le camp, tout comme de m'approcher des murailles...
Trop facile...
Je pensais avoir trouver une brèche pour m'infiltrer quand j'entendis un sifflement sourd dans l'air derrière moi...
J'eus à peine le temps de me retourner que je vis un boo arriver dans ma direction...

Je me réveillais bien plus tard, dans la chaleur d'une geôle Wol...
Au loin, j'entendais les bruits du combat qui faisait rage...
Puis au bout de quelques heures, ce fut des clameurs... des cris de victoires.... Wol...
La défaite Eke me fut confirmé par mon gardien...
D'après son récit, les Corvus avaient du fuir... non sans avoir subit de lourdes pertes, et de graves avaries...
Puis mon régiment était venu s'écraser sur les murailles... "une vraie charpie" paraissait-il... surtout quand le Vent a commencé à se lever, et qu'il avait littéralement balayé nos troupes...

Mais de toutes façons, toujours d'après mon garde, je connaitrais bientôt ça... c'était comme ça qu'on punissait les ennemis des Wols par ici...
La "Furventilation" qu'il appelait ça....

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Dernière édition par Korp le Mar 21 Sep - 17:33, édité 1 fois
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Message par Korp Mer 15 Sep - 21:14

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Allongé, les yeux fermés…
J’ai chaud… J’ai soif…

j'entrouvre péniblement un œil...
le soleil a baissée dans le ciel... et mon bourreau, le Furvent, n'est pas encore venu officier...
Combien de temps mon esprit a-t-il vagabondé... errant dans les méandres de ma torpeur... ressassant ses souvenirs si vains de ma vie passée ?
Une minute, une heure, un jour..?
Dans tous les cas, surtout bien plus longtemps que mon procès...

Les Wols m'avaient gardé plusieurs jours dans leur geôles, surement trop heureux de savourer cette victoire si facile. Un moment, j'ai même pensé qu'ils m'y avaient oublié... ou que c'était là ma peine : de mourir de soif dans cette cellule sèche...
Mais non, ils me réservaient un bien meilleur sort...

Je fus trainé hors de ma cellule un beau matin, alors que le soleil pointait tout juste à l'horizon, et que la chaleur était encore supportable.
On m'amena au centre de la place de la ville, dans une grande demeure à l'architecture ronde, sans un angle, un grand dôme sous lequel s'entassaient au moins une centaine de Wols.
La moitié de l'assistance s'agitait en tous sens, criant, vendant, marchandant dans ce qui semblait être une sorte de marché public couvert.
L'autre moitié formait une longue file et semblait attendre...
C'est là que mes quatre gardiens se placèrent.

Nous attendîmes plus de trois heures, piétinant et progressant lentement.
J'avais été mis au pilori... un modèle portatif très pratique, qui m'entravait suffisamment pour réduire mes espoirs de fuite.
Tout au long de mon attente, des marchands et des badauds passèrent parmi la file, tentant de négocier une vente impromptu pour les premiers, juste par curiosité et distraction pour les autres.
Puis vient enfin mon tour.

On me fit agenouiller devant un vieux miteux, au pelage blanchi par les rêvs, et au regard dur...
Il était le seul assis dans toute l'assemblé, sur un simple siège.
Autour de lui, une bonne vingtaine de Wols aux atours bigarrés s'agitaient en parlant fort, pris encore dans un débat houleux qu'avait provoqué la doléance précédente...
Sur un simple geste du bras de celui assis, le brouhaha environnant cessa net.
Il me fixa du regard... une bonne dizaine de seconde... avant de me cracher au visage.
Le débat repris alors de plus belle autours de lui, qui restait toujours silencieux, tandis que mes gardes me trainaient à contre courant de la file.
Je venais d'être juger, et condamner à mort... Voilà comment fonctionner la justice Wol pour les Ekes...

J'avais été trainé directement jusqu'ici, sur un plateau à l'écart de la ville.
Mes gardiens avaient fouillé quelques secondes dans le sable, pour retrouver les chaines où je suis maintenant attaché. Au bout de l'une d'elle, l'un deux avait du enlever un cubitus... blanchi par le sable et le soleil.
Ils m'avaient attaché solidement, martelant avec une masse sur des rivets... avant de me briser les tibias... me jurant une mort lente et douloureuse...
Puis ils partirent, me laissant seul... avec le soleil...

J’ai chaud… J’ai soif…
et cette mort qui ne veut toujours pas venir...
A moins que...
j'aperçois au loin des silhouettes qui s'approchent dans le soleil...
Vient-on me briser les bras cette fois ?
Ou alors m'hydrater afin que je ne meurs pas trop vite, et ainsi prolongé mon calvaire... ?
Au fond, peu importe... l'issue sera la même...

Alors, je sers le poing...
Et j’attends ma fin…
Allongé, les yeux fermés…

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Dernière édition par Korp le Mar 21 Sep - 17:39, édité 2 fois
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Message par Korp Sam 18 Sep - 20:06

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