Møuf'Wedrøn (Haut-Désert)

Paysages :


Partie la plus septentrionale du Wøl’Drun, la plus grande aussi avec ses 44 631 km², ce désert, qui borde les montagnes du Pays du grand Fleuve, se caractérise par son effet plateau, où se dressent encore les cheminées de volcans éteints. Ce désert est pierreux, et les Wøls disent qu’il a la couleur du sang de ceux qui y périrent. Il est très difficile à traverser car les ressources en eau sont rares et il n’existe que deux oasis répertoriées, qui, de fait, sont à peine suffisantes pour accueillir une caravane. Quelques plantes rabougries y subsistent pourtant, pouvant permettre à une caravane possédant une bonne Cueilleuse de survivre. Mais, de fait, il est plutôt traversé par des Drakkairs, qui peuvent aller plus vite, mais qui risquent aussi de s’échouer sous les coups de terribles Furvents qui sont ici les maîtres des lieux.


Monts Kaø’Agul


Seuls les Monts Kaø’Agul (Table Verte en Wøl), qui sont une Mesa très érodée sur ses bords, possèdent une signature atypique des lieux, mais très dangereuse, car on y trouve des passes polies par un vent permanent, qui sont dangereux autant par leur puissance que par leur imprévisibilité. Etre pris sous un Furvent dans une telle passe signifie la mort à moins d’avoir un Traceur digne de ce nom.

Une passe



C’est dans ces monts qu’on trouve les trois célèbres mines de pierres précieuses de Druk’Werøf, Druk’Qalf et Druk’Qøur’Wur (Druk=mine) qui assurent des revenus très confortables à la fois au Sultan, mais aussi aux autres Chefs de Meute, au nom d’accords passés aux origines de la création du Wøl’Drun. De fait, ces accords avaient pour but d’éviter des guerres éternelles entre Wøls pour s’approprier ces richesses.

Une entrée de mine désaffectée.


C’est un lieu dont les Ekes auraient aimé s’emparer, mais deux éléments les ont dissuadés : le fait que 80% de la population de la province y vit, dans des villages nichés en hauteur, quasi inexpugnable, et le fait que les seuls chemins d’accès sont ces passes mortelles sans guide capable de prévoir les passages du vent. Les Ekes ont réussi à dissimuler leur incapacité à les conquérir sous la forme d’une menace non mise à exécution tant qu’ils touchent 20% des revenus des mines.

Le Sultan du Møuf-Wedrøn ne s’est pas trompé quant à l’importance des ces mines, lui qui règne sur ce désert depuis la forteresse troglodyte de Mur’Wørdran, entièrement creusée dans la pointe est de la Mesa.

la forteresse troglodyte de Mur’Wørdran


Le sultan est connu pour être favorable à la Hørde, car il se soucie beaucoup de la Tradition et de son respect. La légende retient que les Wøls de ces déserts étaient appelés les Anasazis (« Ancien »), aux origines nomades et cueilleurs rudes (comme leur désert). Il y a un Milrêv, ils ont découverts les Druks et ils sont alors devenus des maîtres de la roche. Ils se sont appropriés la Mesa en masse, où subsistent de multiples tunnels, tentatives avortées d’accéder aux richesses. Puis, pour se sauvegarder du vent, ils ont construits leurs maisons sous des surplombs massifs. La forteresse de Mur’Wørdran est la seule construite avec des pierres. Les autres villages sont soit construits en bois de pin (aisé) ou simplement avec des briques de boue rouge. Les Anasazis ont peu à peu adopté la forme ronde pour se prémunir des rouleaux turbulents des contre-vagues de certains Furvents.