Description

Une des trois mines de pierres précieuses qui est donc sous surveillance des soldats du Sultan, mais aussi des marchands. Très rares sont les étrangers autorisés à venir jusqu'ici et ils doivent posséder une autorisation du sultan en personne. C'est le cas de marchands d'esclaves, qui repartent avec les plus belles pierres précieuses en échange de leur cargaison de bras. C'est le cas de quelques maîtres joaillers qui peuvent venir étudier les couloirs des mines et décider du lieu d'extraction de la pierre qu'ils cherchent. Pour venir ici, il faut cependant avoir bien du courage, car il n'existe que deux moyens : des chemins taillés dans la pierre, souvent de largeur très limitée, ou la remontée en drakkair dans des couloirs où un Furvent peut survenir sans annonce préalable et briser en deux un vaissair.

Les habitants sont aussi sous une surveillance féroce, car il ne faudrait pas qu'ils dérobent une pierre qui appartient au Sultan. Les prêtres y veillent, comme il veillent au respect des traditions. Ici, il serait malvenu d'accoster un jour religieux : ce serait vécu comme une provocation !

C'est la plus grosse mine des trois. Elle comporte six villages troglodytes sous surplomb rocheux, et la mine proprement dite. Des chemins taillés à même la roche mène de l'un à l'autre et le village le plus au nord ainsi que celui le plus au sud possèdent une jetée pour trois vaissairs chacun. Celui du nord possède en plus un dock pour réparer éventuellement un vaissair.

Même autorisé, nul n'entre dans les mines elles-mêmes s'il n'est connu et s'il ne se soumet à de multiples contrôles. De mémoire de Wøl, personne n'a jamais volé une seule pierre dans cette mine.

Ici règne le Druk Warøf (Maître de la Mine) Uwuluf Akund, gérant à la fois les travaux dans la mine, mais aussi les arrivées et départ des convois venus de Mur'Wørdran. Il est réputé pour être un Wøl juste, mais implacable en affaire comme dans la gestion des âmes qui dépendent de lui - Abrités ou esclaves. Très religieux, il est peut-être encore plus traditionnaliste que le Sultan. Ainsi, ici, les Wøls femelles portent un voile pour dissimuler leur visage et ne pas tenter les mâles.